Le
vice-Premier ministre et ministre des Postes, télécommunications, nouvelles
technologies de l’information et de ma communication, Thomas Luhaka, a
annoncé jeudi 22 janvier dans la matinée un allègement du “dispositif
sécuritaire qui a entraîné la coupure du signal Internet en RDCongo”. Mais il n’a
pas précisé en quoi consiste cet allègement.
Radio Okapi
a constaté jeudi dans la mi-journée la reprise du service Internet de type fixe
ou Wi-fi de certains fournisseurs d’accès alors que des utilisateurs des mêmes
services auprès d’autres opérateurs n’étaient toujours pas connectés.
L’Internet Mobile par contre auprès de tous les opérateurs demeurent
inaccessibles. Ceux qui ont pu se connecter ne pouvaient pas non plus naviguer
sur les réseaux sociaux.
« Aujourd’hui
le 22 janvier 2015, nous avons invité les opérateurs du secteur des
télécommunications. Nous avons communiqué des mesures d’allègement qui ont été
prises par le gouvernement. Nous allons progressivement revenir à la situation
normale en ce qui concerne les télécommunications », annonçait Thomas Luhaka dans une brève communication
aux journalistes dans la matinée.
Interrogé
sur cet allègement, le ministre a invité le public à le constater lui-même,
ajoutant que “les techniciens travaillent pour rétablir la situation”.
La coupure
d’Internet a pénalisé de nombreux utilisateurs. Plusieurs services ont été
perturbés notamment les banques et la douane.
Condamnation
des opérateurs économiques
Dans un
communiqué publié jeudi 22 janvier, la Fédération des entreprises du Congo (Fec),
la Confédération des petites et moyennes entreprises du Congo (Copemeco)
et la Fédération Nationale des Artisans, Petites et Moyennes
Entreprise (Fenapec) disent être les premières victimes de la coupure de
l’accès à Internet.
L’activité
économique et les transactions commerciales et financières sont complètement
paralysées depuis 3 jours, indiquent les opérateurs économiques.
« Ceux
qui ont entraîné par leurs actes cette décision du gouvernement sont-ils
conscients qu’ils ont fait perdre particulièrement aux PME congolaises, aux
banques, aux compagnies aériennes, aux petits épargnants, des millions et des
millions de dollars. Ce qui va vraisemblablement coûter à notre économie
plusieurs points de croissance », déplorent
la Fec, la Copemeco et la Fenapec.
Ces trois
organisations demandent au gouvernement de rétablir les services d’Internet
pour permettre à l’activité économique de reprendre.
Radiiookapi/Congo Création Active
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