mercredi 13 février 2013

Médias : Kinshasa : JED s’insurge contre la condamnation d’un journaliste à six mois de prison pour imputations dommageables

Joachim Diana, directeur de « La Colombe », un journal privé paraissant à Kinshasa, capitale de la RDC, a été arrêté, mardi 12 février 2013 vers 13 heures locales, au siège de son journal, par trois hommes dont l’un en tenue de la police. Le journaliste a été conduit au tribunal de paix de Kinshasa/ Gombe où il a été gardé pendant quelques heures avant son transfert, le même jour, à la prison centrale de Makala. Diana a été arrêté en exécution d’un jugement rendu le 31 décembre 2012 par le tribunal de paix de Kinshasa/ Gombe et qui le condamnait à six mois de prison et au paiement d’une amende de 20. 000 dollars américains  pour « imputations dommageables »  à l’endroit d’une firme chinoise installée à Kinshasa.  

Médias : La presse congolaise invitée à appliquer la politique genre

L’Union congolaise des femmes de médias (Ucofem) et Gender links, une Organisation non gouvernementale de l’Afrique australe,  organisent depuis hier mercredi 13 février, un atelier d’information à la paroisse Fatima. Ce,  pour imprégner les journalistes sur l’élaboration et l’adoption de politique interne de genre. Les travaux d’hier se sont axés sur la présentation du projet de Centres d’excellence du genre dans les médias et sur le sommet pays sur le protocole de la SADC. Les journalistes ont réfléchi sur les différents modules d’applicabilité de cette politique genre au sein de leurs organes respectifs.  

mardi 12 février 2013

Créateur : Le Ballet « Okie Okie Ambuum » pérennise les rythmes Mbuun du Bandundu

Ce groupe se lance comme défi, non seulement de pérenniser la valeur culturelle des rythmes Mbuun, mais également de moderniser cette valeur culturelle dans l’arène mondial.Créé en juillet 2000 par un groupe d’amis, le groupe folklorique « Ban’ambuun Okie Okie » revalorise les valeurs ancestrales de l’ethnie Mbuun de la province de Bandundu par les danses, chants et autres instruments traditionnels.

Mode et mœurs. Kinshasa : Où est passé le respect dû aux morts ?

A Kinshasa, le deuil est devenu pratiquement une kermesse

A Kinshasa, le deuil est devenu pratiquement une kermesse. Et, cette attitude est traduite par le comportement, les faits et gestes qu’affichent certains kinois lors des funérailles. Cela qui ressemblent, à ne point en douter, à des cérémonies de réjouissance pour ne pas dire à des lieux des retrouvailles où se font et se défont les mariages ; un artiste musicien de renommée avait même, dans l’une de ses chansons, décrit cette ambiance lorsqu’il a paraphrasé : « mokolo nakokufa nayebi ndenge bakolela ngai » traduisez (je connais comment on va pleurer ma dépouille). C’est une réalité dans la capitale congolaise.

Livre : « La RDCongo face au projet de la balkanisation et de l’implosion »

 Le complot de la balkanisation de la RD Congo démasqué

La balkanisation de la RD Congo s’avère un sujet qui dérange profondément l’élite intellectuelle congolaise. Ainsi, vient de paraître le livre intitulé « La République démocratique du Congo face au projet de la balkanisation et de l’implosion », fruit de la collaboration de 12 auteurs (journalistes, professeurs et chercheurs congolais). Cet ouvrage qui est une véritable documentation décrivant, montrant et démontrant les faits du complot (démoniaque) de la balkanisation de la RDC, a été porté sur fonds baptismaux samedi 9 février dernier à Kinshasa.

Création : Sous les pellicules d’Olongo : le deuil ça se fête à Kinshasa

 La réalisatrice Clarisse Muvuba peint la kinoiserie

Les cérémonies funéraires à Kinshasa se transforment les plus souvent à des moments récréatifs à Kinshasa…ou tous les commérages se tissent devant la chapelle ardente ; ou se joignent les sapeurs qui se rivalisent des griffes de grands couturiers du monde ; ou certaines femmes maquillées comme des voitures volées s’amènent en quête des princes charmants. Cette peinture vient renforcer le synopsis de la réalisatrice congolaise Clarisse Muvuba à travers les pellicules de son film genre fiction de 24 minutes intitulée « Olongo » (ndlr : de la langue tetela : le ciel). L’artiste fait un arrêt image sur des scènes digne de la kinoiserie.