mardi 10 janvier 2012

mode et moeurs: L’impact du Vih/Sida sur la croissance économique est une réalité

Existe –t-il un lien entre le vih/sida et la croissance économique et particulièrement la vie de nos entreprises ?  La réponse à cette préoccupation a été donnée dernièrement  lors d’un échange avec l’Expert du PNUD au Tchad en charge du Vih/Sida en séjour à Kinshasa, Jean Lambert Mandjo.
D’entrée de jeu, l’intervenant a fait savoir qu’il existe un lien direct entre le VIH/SIDA et la croissance économique, du fait qu’il affecte directement le facteur travail. La main- d’œuvre est, pour les humanistes, le facteur le plus important.

Créateur : Emma Zola en quête de l’identité africaine dans sa création

Découvert au grand public à l’issue de la première édition du Concours Monzele où Emma Zola s’est retrouvée à la 3ème place. Cette reconnaissance de ses mérites a permis à cette jeune styliste de travailler encore d’arrache pied, armée d’une volonté farouche. « Juste après ce concours, je me suis senti apte. Je commence à envisager des grands projets… », A-t-elle déclaré. Toutefois, elle jette un clin d’œil à ses parents.

Createur: Mwambayi Kalengayi : « les colons prenaient les masques africains pour des fétiches »

Le directeur du Centre de recherche d’art du spectacle africain (Crasa) de Kinshasa fait le point sur la symbolique des masques dans les colonnes du quotidien camerounais le Jour.
Quels sont les centres d’intérêt du Crasa dont vous êtes le directeur au Congo?
Les principales activités du Crasa consistent en la fabrication de masques et la formation à l’art du théâtre avec la possibilité de résidence des artistes. Nous formons des jeunes afin de mener le théâtre vers la population pour qu’il serve de moyen d’éducation populaire et de développement. Le Crasa ouvre un chantier de préservation des objets d’art du théâtre et surtout les objets anciens. Au lieu du théâtre écrit, nous utilisons les matériaux comme les masques qui sont les éléments premiers de notre identification africaine.
Que représentent les masques et les marionnettes ?
Les masques et les marionnettes symbolisent un personnage permanent. Dans certaines tribus, le masque se rattache à des comportements et à certaines élites. C’est une sorte de  personnification des caractères sociaux. Il n’y a pas de société ni de civilisation sans masque. L’homme a depuis longtemps vécu avec le masque comme représentation de son univers. Les masques ne sont pas une importation de la colonisation. Au contraire, lorsque les colons sont arrivés, ils ont considéré ces objets de notre culture comme des fétiches. Au Congo au 18ème siècle, les colons ont emporté plusieurs masques et autres objets pour brûler. Un siècle plus tard, ces objets dits primitifs ont été retrouvés exposés au musée de Tervuren en Belgique, à la section baptisée musée de l’Afrique centrale.

Les Africains accordent-ils encore de l’intérêt aux masques et marionnettes ?
Les Africains y accordent de l’intérêt, comme objet religieux, mais pas comme objet d’art. Ils le considèrent comme une partie d’eux-mêmes. Chez certains, les masques sont des objets fonctionnels, Ils ont des fonctions sociales liées à l’agriculture, à la vie du village, à la pêche. Dans certaines régions, un masque planté en forêt est une invocation à l’abondance de cultures, pour éviter les disettes. C’est à partir du 19ème siècle, avec la création des écoles d’art par les colons, que le masque a été considéré comme objet d’art.

Quel est le véritable problème rencontré dans la promotion des œuvres d’art africain?
Il y a un gros problème de financement. Dans nos pays, il n’existe pas de budget pour la promotion des masques et marionnettes. Il n’y a pas de musée pour préserver ces œuvres qui portent notre culture, et empêcher sa disparition afin qu’elles servent aux générations futures.