Question de l'heure

Le PALU au Chef de l’Etat de soutenir son candidat à la Présidence de la République

Au-cours de la Conférence de Presse que le Palu a tenu, le samedi 24 mars 2018, en son siège situé au Quartier Debonhomme, dans la Commune de Matete, l'orateur du Jour, le tout nouveau SPP Wolf KIMASA GIAMONA, a scruté clairement le motif de l'audience que le Chef de l'État JKK a accordé au SGCP AG à savoir: "AG a rappelé au Président de la République JKK qu'il a bénéficié le soutien du Palu en 2006 et en 2011 et cette fois-ci,le Palu sollicite à son tour son soutien conformément aux Accords. 
Le Palu reste constant dans sa position, il demande fermement au Chef de l'État JKK et sa famille politique (MP) de soutenir la candidature du Palu à la Présidence de la République. Que toutes les formations politiques de la Gauche en Rdc se rangent derrière le Palu pour avoir l'Imperium du pouvoir en décembre 2018 et appliquer à bon escient son projet de société...Et d'ajouter que JKK a promis de répondre à la sollicitation du Patriarche AG dans un bref délai. Mais les militants s'impatientent.

Martin Kilabi

Opinion : Non à la redéfinition des frontières

Musinga le dernier roi en exercise du Rwanda-Urundi ,l'ancêtre des tutsis,Déporté au Congo belge voisin , le roi finira ses jours à Moba, tandis que son fils, le prince Charles Rudahigwa, est intronisé roi du Rwanda .
Une des preuves historiques qui démontrent que ce peuple n'a jamais occupé le Kivu et qu'aucune redéfinition des frontières même en rêve n'est acceptable. 

Frida Lakongolaise 


RDC : Dr. Noel Tshiani peut-il succéder à Joseph Kabila et réussir?

C’est un secret de polichinelle: d’après la constitution de la République Démocratique du Congo (RDC), il y aura changement de Chef de l’Etat en 2016 à l’issue des élections. Contrairement au passé où n’importe qui pouvait s’improviser à la tête de l’Etat, cette fois-ci les congolais auront à choisir la meilleure personne qui devrait les diriger. Du latin “caput regni” ou la tête de l’État, un Chef d’État est une personne physique qui représente la continuité et la légitimité de l’État.
Diverses fonctions lui sont rattachées : représentation extérieure, promulgation des lois, nomination aux hautes fonctions publiques, garantie de la constitution, défense de la souveraineté nationale, défense des intérêts nationaux, protection des citoyens et définition de la vision du pays. En RDC, il est le plus éminent détenteur du pouvoir exécutif effectif même si la constitution délègue la gestion quotidienne du gouvernement au Premier Ministre. Pour répondre à la question du titre, examinons les qualifications et la vision de Noel K. Tshiani Muadiamvita pour le job de Chef de l’Etat et Président de la RDC.
Un professionnel de haut niveau
Dr. Noël K. Tshiani est un haut fonctionnaire international travaillant pour la Banque mondiale à Washington depuis 1992. Depuis deux décennies, il a occupé plusieurs fonctions à la Banque mondiale, dont les plus récentes sont celles de Chef de mission en charge du secteur financier et privé, et de Représentant Résident de la Banque mondiale en Afrique.
Dans cette capacité, il est reconnu pour avoir contribué au développement et à la croissance des économies de différents pays tant en Afrique, en Europe de l’Est et dans les Caraïbes.
Avant de rejoindre la Banque mondiale, Dr. Tshiani a travaillé pendant dix ans pour trois banques américaines : Citibank NA; Republic National Bank de New York ; et JP Morgan Chase, New York. Cette expérience suivait un stage professionnel à la Banque Nationale de Paris en France.
En tant qu’Expert de la Banque mondiale, Dr. Tshiani avait co-présidé en 1997 à Kinshasa la Commission de Réforme Monétaire qui avait conçu le Franc congolais en remplacement du Zaïre-monnaie. On lui attribue le fait que la monnaie congolaise ne porte pas l’effigie du Chef de l’Etat en poste.
Tshiani dispose d’un impressionnant carnet d’adresses et parle couramment Français et Anglais en plus des langues congolaises.
Intellectuel formé dans des universités européennes et américaines
Le cursus universitaire de Noel Tshiani comprend une formation de Manager au Graduate Business School à Harvard University à Boston ; un doctorat en sciences économiques avec spécialisation en banques et finances de l’Université de Paris IX Dauphine; un M.B.A en banques et marchés financiers d’Adelphi University à New-York ; un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (D.E.S.S.) en gestion financière et fiscalité de l’Université de Grenoble ; un Diplôme de Troisième Cycle de l’Institut Supérieur de Gestion à Paris; et une Maîtrise en économie de l’Université de Liège.
La thèse de doctorat à l’Université de Paris IX Dauphine a porté sur: Independence des banques centrales, obligations de rendre compte et incidence sur la politique monétaire. Le Doctorat a été obtenu avec mention très honorable avec les félicitations du jury.
Auteur de plusieurs livres sur la RDC
Dr. Tshiani est l’auteur de cinq livres intitulés :
(1) La Bataille pour une monnaie nationale crédible (De Boeck, Bruxelles, Décembre 2012) ;
(2) Vision pour une monnaie forte (L’Harmattan, Paris, 2008) ;
(3) Building Credible Central Banks (Hampshire-UK, 2009);
(4) Aux grands maux, les grands remèdes : Un plan Marshall pour la RDC (Les Editions du Panthéon, Paris, 2016) ;
(5) La Force du Changement : Bâtir un pays plus beau qu’avant (Les Editions du Panthéon, Paris, 2016).
Un homme nouveau
La RDC a été trahie par ses dirigeants. Ils sont nombreux ceux qui ont participé à la gestion de ce pays de 1960 à ce jour. Ils ont exercé des fonctions différentes pendant cette période. Tous ceux qui ont participé à la gestion de la RDC quel que soit le moment et quelle que soit la fonction occupée, doivent répondre des résultats que le pays a réalisés sur le plan du développement: la RDC est classée dernière d’après l’indice de développement humain du PNUD, est l’un des pays les plus corrompus et le pays le plus pauvre du monde malgré l’abondance des ressources naturelles.
Dr Tshiani est un homme nouveau qui est vierge politiquement car n’ayant jamais occupé des fonctions officielles en RDC. Toute sa carrière a été dans les banques à New York et à Washington, DC. Pour un pays qui cherche à changer la gouvernance et le mode de fonctionnement, Dr Tshiani incarnerait le changement tant attendu de la population congolaise car étant distant des réalités de gouvernance honteuse du pays.
Spécialiste du développement et non de la guerre
De 1960 à nos jours, la RDC a été dirigée par quatre Chefs d’Etat qui sont Joseph Kasa-Vubu; Joseph Mobutu; Laurent Désiré Kabila et Joseph Kabila qui ont été séminariste, militaire ou chef rebelle.
Docteur en économie qui a évolué dans le domaine du développement pendant un quart du siècle, Noel Tshiani est aussi spécialiste des questions monétaires et un banquier commercial et d’investissement de premier plan. Pour avoir fait toute sa carrière professionnelle dans les systèmes plus sobres et exigeants des banques américaines à New York et à la Banque mondiale à Washington, Tshiani apporterait une autre approche à la gestion du pays en mettant l’accent sur la bonne gouvernance, l’intégrité, l’Etat de droit, le respect de la vie humaine et des libertés fondamentales.
La priorité de Dr Tshiani dont l’adage est  « l’impossible n’est pas congolais », sera le développement durable du pays et non la guerre. Mais il est aussi conscient qu’il faudra toujours traiter de façon adéquate les problèmes sécuritaires du pays et notamment la réforme de l’armée et de la police afin d’asseoir la paix et la souveraineté nationale.
Visionnaire
La vision de Noel Tshiani apparait à travers ses écrits, ses discours, sa pensée et la cohérence dans ses actions.
·         En 1997, après avoir co-présidé le comité de réforme de la monnaie, Tshiani marque son désaccord avec le Chef de l’Etat sur les compétences et l’intégrité de la nouvelle haute direction de la Banque centrale. Il prédit que la monnaie congolaise allait échouer faute d’Independence de la banque centrale, et à cause de mauvaises options de politique économique. En 2015, la prophétie de Noel K. Tshiani s’est réalisée car un Franc congolais achetait 72 cents d’un dollar américain en 1998 contre zéro aujourd’hui. Par conséquent, la dollarisation représente 95 pour cent de la masse monétaire du pays, ne laissant au Franc congolais qu’un rôle marginal.
·         En 2003, Tshiani lance l’idée que la RDC avait besoin d’un Plan Marshall pour se redresser pour régler les problèmes structurels. Il publie en 2003 et 2004 deux articles dans Jeune Afrique: Un plan Marshall pour la RDC et Aux grands maux, les grands remèdes. Dans ces articles, il souligne que la RDC était sur une mauvaise voie, que les réformes menées étaient cosmétiques et insuffisantes, et qu’elles ne pouvaient pas améliorer le social et le vécu quotidien de la population. En 2015, il est clair que la prophétie s’est avérée correcte étant donné que le pays est classé dernier d’après l’indice de développement humain du PNUD et est le pays le plus pauvre du monde avec 88 pour cent de la population vivant en dessous du seuil minimum de pauvreté de 1,25 dollars par jour.
·        Tirant les leçons de l’échec du modèle de développement poursuivi jusqu’à ce jour, Tshiani propose maintenant un Plan Marshall pour la RDC pour une période de 15 ans. Le Plan nécessiterait 800 milliards de dollars pour transformer fondamentalement l’économie du pays et créer des opportunités pour tous. Il avertit que les congolais devraient compter sur eux-mêmes pour le développement de leur pays. Il lance un appel à la mobilisation des congolais de l’intérieur et de la diaspora pour la reconstruction du pays.
Que conclure ?
L’éducation, l’expérience professionnelle et la virginité politique sont des atouts importants dont disposent Noel Tshiani dans la course à la magistrature suprême en RDC. Son réseau de contacts international lui donne un avantage comparatif. Son approche de rassembleur de l’opposition, de la majorité au pouvoir et de la société civile est originale.
Le plus important est que Noel K. Tshiani a une vision de développement de la RDC. L’ambitieux Plan Marshall de Noel K. Tshiani pour la RDC est une vision de développement unique en son genre. Une vision conçue par un Congolais pour le Congo et qui projette la RDC 15 ans dans l’avenir. Une vision cherchant à mobiliser les énergies et ressources pour transformer le social et le vécu quotidien des citoyens congolais. De tous les hommes politiques congolais, Tshiani a eu le temps de concevoir un projet de société digne de ce nom. Il a prévu comment gérer le pays en mobilisant les congolais de l’intérieur et de la diaspora pour la reconstruction.
Anti-corruption, Tshiani incarnerait un changement radical dans la gouvernance du pays. Dans ses discours, il s’érige contre le tribalisme, le favoritisme et le provincialisme. Il se prononce en faveur de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Sa virginité politique le fait ressortir du lot comme un homme nouveau qui incarnerait le changement dans la gestion et dans la gouvernance du pays.
En préfaçant le livre, La Force du Changement, Son Excellence Monsieur Abdou Diouf, Ancien Président de la République du Sénégal, écrit ce qui suit:
« Nous nous sommes rencontrés, le Dr Noël K. Tshiani Muadiamvita et moi, lorsque j’étais Président de la République du Sénégal et lui un jeune expert de la Banque mondiale. A l’époque, il dirigeait l’équipe de la Banque mondiale qui aidait le gouvernement du Sénégal à monter un programme exemplaire d’annulation de la dette extérieure commerciale et bancaire du pays. Avec l’aide de cette équipe, le Sénégal a éliminé l’intégralité de son endettement extérieur commercial et bancaire en rachetant sur le marché secondaire toute la dette en arriéré moyennant une grosse décote de 84 pour cent de la valeur faciale de la dette. Cette opération a permis au Sénégal d’assainir sa situation financière et de se mettre en règle auprès de ses créanciers bancaires et commerciaux, étape nécessaire pour préparer la cotation du pays par les agences de notation internationale telles que Moody’s, S&P et Fitch. Le Sénégal a ainsi retrouvé sa crédibilité financière en mettant en œuvre un programme rigoureux de réformes économiques auquel Dr. Tshiani, un africain de la République Démocratique du Congo, a activement et brillamment participé. J’étais très fier de voir un cadre africain avec une expertise pointue déployer ses connaissances au profit et au bénéfice de l’Afrique ».
L’ascension de Dr. Tshiani à la magistrature suprême marquerait un tournant décisif dans la vie de la RDC  et remettrait le pays sur le chemin du développement. Il est temps que la gestion de la RDC par la force des armes s’arrête pour laisser place à la gouvernance par intelligence. Dr. Tshiani incarne bien cette intelligence.


Urgent: Ne Muanda Nsemi, le chef de la secte Bundu Dia Kongo, s’évade de la prison de Makala

Dans la nuit, une attaque contre la prison de Makala, la plus grande de Kinshasa, a permis l'évasion de Ne Muanda Nsemi, le chef de la secte politico-religieuse Bundu Dia Kongo (BDK) et de dizaines d'autres prisonniers, selon le ministre de la Justice congolais, Alexis Thambwe Mwamba.
La prison de Makala, à Selembao, au sud de Kinshasa, a été attaquée dans la nuit du 16 au 17 mai. L’information a été confirmée ce matin sur les ondes de la radio Top Congo par le ministre de la Justice.
Selon Alexis Thambwe Mwamba, les partisans de Ne Muanda Nsemi, le leader de la secte Bundu Dia Kongo (BDK), seraient à l’origine de cette attaque qui a permis de faire évader leur chef, ainsi que des dizaines d’autres détenus parmi ses soutiens.
Pour le moment, la situation est sous contrôle, les forces de police sont à l’intérieur.
« Des miliciens de Ne Muanda Nsemi ont attaqué avec des armes de guerre la prison [de Makala] cette nuit, a plus précisément déclaré le ministre. J’attends les précisions quant à l’heure. Ils ont réussi à faire évader Ne Muanda Nsemi et plusieurs dizaines de prisonniers parmi lesquels plusieurs de ses adeptes. Pour le moment, la situation est sous contrôle, les forces de police sont à l’intérieur. »
Toujours d’après le ministre, les auteurs de l’attaque auraient grièvement blessé le chef des opérations de la police à l’intérieur de la prison, lequel a pu être évacué. Ils auraient également incendié le bureau du directeur et son véhicule.
Un recensement des prisonniers en cours
Dans la foulée de l’évasion, l’alerte a été lancée avec le signalement des prisonniers évadés. Un recensement est en cours pour identifier les fugitifs mais selon le ministre de la Justice congolais, « à première vue, les prisonniers emblématiques, à l’exception de Ne Muanda Nsemi, sont toujours dans le centre pénitentiaire. »
Plus grande prison de Kinshasa avec un effectif estimé à près de 7 000 personnes en 2015, Makala abritait jusqu’ici le député Ne Muanda Nsemi, dont la secte politico-religieuse BDK avait appelé à l’insurrection en République démocratique du Congo contre le président Joseph Kabila.
Début mars dernier, le député s’était rendu à la police avec son épouse après des accrochages avec les forces de l’ordre aux abords de son domicile.
Jeune Afrique Congo Création active

Des leaders de Y’en a marre et du Balai citoyen déclarés personae non gratae en RD Congo


Lambert Mende

Les quatre activistes sénégalais et burkinabés arrêtés dimanche à Kinshasa ont été libérés et déclarés personae non gratae en République démocratique du Congo. La porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende, l’a annoncé à la presse mercredi 18 mars. Quant aux Congolais encore détenus au secret par les services de sécurité, le ministre Mende affirme qu’ils seront présentés devant la justice pour atteinte à la sureté nationale.
Barro Mohamed, Sane Aliou, Talla Almamy, activistes sénégalais du mouvement «Y’en a marre» et Ouedraogo Sibri, leader du mouvement burkinabé «Balai citoyen» sont déclarés indésirables sur le territoire congolais. Le chef de l’Etat Joseph Kabila a décidé d’ordonner l’arrêt des poursuites engagées contre ces étrangers et de les expulser de la RD Congo, selon Lambert Mende.

Ils sont donc en procédure d’expulsion du territoire de la RD Congo, «qui n’a aucun besoin de fauteurs de troubles», a-t-il souligné.
Le ministre Mende a soutenu que ces activistes étaient venus apprendre aux Congolais à poser des actes subversifs contre le pouvoir:
«L’objectif avoué des maîtres d’œuvre sénégalais et burkinabé et leurs exécutants congolais était de perturber le processus démocratique et électoral dans notre pays. Un processus qu’ils considèrent de leur point de vue comme trop lent –on ne sait pas au nom de quel principe – et peu susceptible d’aboutir aux résultats partisans escomptés par les sponsors.»
Il a par ailleurs dénoncé «une main noire, qui ne se cache plus, s’active depuis le début de cette année à déstabiliser les institutions de la RDC».
Les enquêtes pré-juridictionnelles se poursuivent, a précisé la même source, pour les Congolais arrêtés dans cette affaire.
Les trois leaders de Y’en a marre et un du Balai citoyen avaient été arrêtés dimanche 15 mars à Kinshasa. Selon un communiqué de Filimbi, le mouvement d’action civique de jeunes congolais qui avait invité ces activistes pour animer un séminaire sur l’engagement civique des jeunes, une trentaine d’autres personnes ont aussi été interpellées. La plupart d’entre elles avaient été relâchées le même jour.
Radiookapi/Congo Création Active


RD Congo: le projet de loi électorale enfin voté


Le projet de loi électorale révisée a été enfin voté par les députés dimanche 25 janvier, après l’audition du rapport de la commission mixte paritaire Sénat –Assemblée nationale. Les élus du peuple ont opté, compte tenu dans la tension qui a prévalu dans le pays, pour la suppression de l’alinéa 3 de l’article 8 controversé. «Etant les élus directs du peuple, nous étions donc dans l’obligation d’écouter le souverain primaire qui nous a élus», a expliqué le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.
Juste après le vote du projet de loi amendé, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a expliqué que les députés ont tenu compte de la réaction de l’opinion publique:

«Nous avions convoqué cette session extraordinaire essentiellement pour permettre à la République de disposer d’un cadre législatif approprié, adapté devant permettre à la Ceni (Commission électorale nationale indépendante] d’organiser correctement les prochaines échéances électorales. Etant les élus directs du peuple, nous étions donc dans l’obligation d’écouter le souverain primaire qui nous a élus. Et donc, fort de cette écoute votre bureau en âme et conscience a levé l’option que cet alinéa soit carrément extirpé du texte.»
Ce vote constitue «l’expression de notre attachement, nous députés nationaux, à toutes les dispositions de la constitution », a poursuivi Aubin Minaku.
Le vote de ce projet de loi par l’Assemblée nationale avait entraîné des manifestations de protestation dans certaines villes du pays. A Kinshasa, par exemple, le bilan état de plusieurs morts, de casses et pillages des maisons commerciales…
Cette tension était principalement due à l’alinéa 3 de l’article 8, selon lequel, la liste électorale pour les prochaines élections législatives et présidentielle devrait «être actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population.»
En seconde lecture, les sénateurs congolais ont voté l’article 8, vendredi dernier, en des termes différents du texte voté à l’Assemblée nationale. Ils ont élagué de ce texte la subordination des élections au recensement. Finalement, la commission paritaire, mise en place pour aplanir les divergences qui ont apparu dans les textes adoptés par les deux chambres du Parlement, a proposé la suppression de ce passage.
Le projet de loi ainsi voté par la plénière de l’Assemblée nationale sera envoyé à la présidence de la République pour promulgation.
Radiookapi.net



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