mercredi 5 février 2020

Lecture du temps : Sauts-de-mouton : Kabuya dégaine


Le secrétaire général de l’Udps, Augustin Kabuya veut voir clair sur les travaux de sauts-de-mouton. Son parti en a marre comme lui aussi.
Devant les militants de son parti réunis mercredi au siège de l’Udps à Limete- Kinshasa, Kabuya a exigé de savoir plus sur la réalisation des travaux.
A l’Udps, les remontrances de la population sont prises en compte. Mais, le parti présidentiel s’interroge sur le pourquoi de la lenteur des travaux.
A haute voix, Kabuya a mis en garde les agents de l’Office de voirie et drainage (OVD) et d’autres entreprises impliquées dans les travaux de 100 jours.
« S’il se révèle qu’il y a ceux qui ont été payés sans travailler convenablement, leur place sera en prison. Que ces gens qui travaillent ou encore ces entreprises ne soient pas surpris de voir l’UDPS réclamer leur départ au profit des autres  », a prévenu Augustin Kabuya.

D’un ton sec, l’homme de confiance de Fatshi et Kabund prévient également que la coalition FCC-CACH n’exonère pas les gestionnaires du devoir de recevabilité.
“ Que personne ne nous empêche d’évaluer le programme de 100 jours au nom d’une certaine coalition, l’argent est sorti pour ces travaux. J’ai suivi le directeur du cabinet et le ministre des finances, non. Nous devons suivre de près cette situation. Après une année, nous avons vu que rien n’est fait concernant les sauts-de-mouton.“, a-t-il tonné devant les militants du parti.
Pour Augustin Kabuya, la comédie a trop duré. Il n’acceptera pas que la population vomisse le chef de l’Etat parce que ceux qui ont pris l’argent, n’ont pas correctement travaillé.
".... De notre côté, nous n’allons pas permettre cela. Nous ferons la pression pour que les gens de l’OVD qui ont pris l’argent sans travailler, soient démis de leurs fonctions", a insisté le SG de l’Udps.
Augustin Kabuya a entendu les pleurs de la population. Depuis deux semaines, les habitants de Kînshasa hurlent sur les travaux qui piétinent. Les chantiers sont presqu’à l’arrêt, faute de financement, a-t-on appris des sources recoupées.
Landry Amisi

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire