dimanche 6 mars 2016

Sans ambages : Maman Sabine demeure….

Sous un ciel qui a choisi de pleurer toute la journée ou presque hier samedi 5 mars, maman Sabine Labata née Muzuta Imbete a été rendue au Dieu qu'elle a tant adoré, et à la terre qu'elle a tant servie, au cimetière de Mbenseke Nouvelle Cité. Ainsi, elle rejoint, dans l'au-delà, son mari, papa Joseph-Martin Labata, décédé dix ans plus tôt! Elle laisse 8 enfants, une dizaine de petits-enfants et autant d'arrières-petits-enfants...
C'est d'ailleurs dans une ambiance quasi festive que ces derniers, dans une procession mouvementée sur fond de "lagung" 'folk mbunda), ont rendu l'ultime hommage à leur mémé, provoquant du coup un sentiment d'admiration et de tristesse mêlées au sein de l'assistance... Trempés par endroits sous une tente impuissante devant une pluie diluvienne, le nouveau recteur de l'IFASIC, Rigobert Munkeni Lapess, comme le tout premier, Paul Malembe Tamandiak (quand deux Recteurs se croisent, qu'est-ce qu'ils peuvent bien se raconter? Des histoires de recteurs sans doute, à lire prochainement), Natacha Emmanuelle, Fifi Mbuy, Okwess Obul... et moi n'avons pas, pour autant, bougé d'un seul iota... Cette femme méritait vraiment un tel hommage fût-il sous l'orage! "La mort d'un homme est souvent le reflet de sa vie", constatait un auteur! Sobres voire simples ont été les funérailles de maman Sabine, comme elle a été elle-même, en servant comme infirmière (gynéco-obstétrique) aux Cliniques Universitaires... Merci, maman, pour tout ce que vous avez accompli sous le soleil, avec une grandeur d'âme et une abnégation remarquable... Bienvenue au club, Yves Labata, Liliane Labata, Elpide Labata N'Gamen, Serge, Arlette, Ange-Marie Pascale, Jérôme, Eric, ..., autant vous le dire déjà: une mère ne meurt jamais, elle ne devient qu'invisible aux yeux de ses enfants! Ainsi, le meilleur cadeau que vous devez lui offrir désormais le jour de son anniversaire, est l'unité encore plus consolidée! "L'union fait la force!", m'avait répété, essoufflée, maman Jeannette à la veille de sa mort...

La plume Didi Mitovelli 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire