vendredi 27 mai 2011

Mode et moeurs: La cybercriminalité se porte bien à Kinshasa


Un nouveau  plaidoyer pour l’éradication des nouvelles formes des violences basées sur le genre  doit être mis sur orbite.  Dans le cadre de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, quelques structures spécialisées dans la lutte pour les droits de la femme  se sont prononcées contre les nouvelles formes des violences à l’égard de la femme. Ces nouvelles formes des violences basées sur le genre sont consécutives aux effets pervers des nouvelles technologies de l’information et de la communication.  En effet, sur les téléphones portables et autres sites Internet sont diffusés des images et messages à controverse qui n’honorent nullement la dignité de la femme. C’est dans cette approche de chose que  plusieurs tribunes réfléchissent sur les voies et moyens pour contrer cette nouvelle vague de violences basées sur le genre.
Cette stéréotype très poussé contre l’image  l’être féminin, en tant que mère et protectrice de famille énerve non seulement les bons sens, mais également ne ressort pas de la culture congolaise. Contrairement aux autres violences d’actualité telles que ce qu’est vécu à son temps à l’Est de la RD Congo, par voie des NTIC, ces nouvelles formes des violences basées sur le genre ont  des effets désastreux, à grande échelle, non seulement sur l’intégrité morale des personnes visées, mais aussi auprès des internautes en général.  Combien des internautes sont estomaqué de voir sur leurs boites e-mail et sur certains sites des images non désirées  et autres blagues des mauvais goûts. Ces genres des messages sont aussi téléchargés dans des téléphones par voie des sms et autres dispositifs multimédia, (bluetooth) tels que les  images incorporés d’avance dans les téléphones d’occasion. Seul, l’usager sait faire quoi de cela, tout dépend de son éducation et de son état d’esprit.
S’approprier les NTIC pour la dignité humaine
Pour faire face à cette évasion des NTIC par des inciviques et autres personnes immorales,  il est donc question de se réapproprier la technologie. Le boum des téléphones portables et autres NTIC avec ses effets pervers  n’a sûrement pas préparé les congolais à faire face à ses dérapages. Malgré la bonne foi du ministre des PTT pour contrer l’usage abusif de l’Internet au cours de la petite campagne contre la cybercriminalité qu’il avait lancée. Le  grand coup de ballet traîne à venir pour éradiquer ces nouvelles formes des violences basées sur le genre. Rares sont des associations spécialisées dans les questions du genre qui se penchent sur cette problématique. En dernière en date, dans le cadre de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, Gender Links et l’Ucofem organisent  depuis le mois de novembre un cycle de tribune de cyber dialogue afin de réfléchir et  de sensibiliser l’opinion, entre autres, ces nouvelles formes des violences. L’Ucofem a monté sur le créneau en initiant des actions des lobbyings auprès des opérateurs des médias, des politiques, de la société civile et autres activistes des droits de l’homme pour contrer ces vagues des violences basées sur le genre. Parmi les questions abordées particulièrement dans cette tribune de cyberdialogue, la problématique de la « cyber vandalisme » est aussi à l’ordre du jour.
 Il est question de mobiliser la société civile, à informer la population contre l’usage pervers des NTIC, notamment les téléphones portable et autre internet. Mais aussi, mobiliser les décideurs et le Parlement à concevoir des lois plus corsées pour éradiquer la cybercriminalité et autres effets pervers des NTIC.  A  travers la campagne «  Take back the tech » (ndlr : réappropriez-vous la technologie), l’Ong  « Si jeunesse savait » a ciblé quelques organismes qui luttent pour les droits de la femme. Ensemble avec ceux-ci, l’ong « Si jeunesse savait » compte travailler pour informer les femmes sur les nouvelles formes de violence. Celles-ci  viennent  alourdir le chapelet des violences faites à la femme déjà décrié par l’opinion public. Il est aussi question d’informer, de former et renforcer les connaissances de ce public cible, les femmes et jeunes filles,  sur  les technologies de l’information et de la communication.  Beaucoup des internautes ignorent qu’en usant des sites autres images perverses portent atteintes sur la dignité des concernés. Mais également par solidarité, cet engouement à la perversité n’enchante pas des âmes sensibles et autres personnes épris des bons sens.  C’est donc une forme des nouvelles violences basées sur le genre. Dans le cadre des actions des lobbyings contre ces nouvelles formes des violences, il est question de se sensibiliser les  parents pour leurs montrer que même les jeux vidéos, il faut bien les choisir, il faut boycotter ceux qui perpétuent la violence basée sur le genre par voie des NTIC, mais aussi qu’il faut que les parents apprennent à leurs enfants les dangers liées au téléphone portable ou internet et non pas, les traumatiser en essayant à chaque fois de contrôler leurs utilisations » soutient les activistes de l’approche genre.
Dans une approche de renforcement des capacités, il est déterminant de préparer la femme à faire à s’approprier les NTIC par une formation adéquate à son usage. Il faut aider la femme et la jeune fille à user des technologies de l’information et de la communication pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Cet aspect de chose abordé par l’Ong « Si jeunesse savait » constitue un projet innovateur qui permet de montrer que les violences que vivent les femmes dans la vie quotidienne se reflète dans des technologies qui de plus ne plus font partie de nos vies (elles continuent dans la vie virtuelle). « Du harcèlement, de la violation de la vie  privée, des vols des informations…pédophilie,…mais au delà de cela, nous voudrions passer le message comme quoi, les technologies, ce ne sont pas une affaire des garçons, même les filles devraient s’y intéresser  et beaucoup l’utiliser. Que les violences ne soient pas un frein… »,  C’est en ces sens que certains orateurs pensent mettre les femmes au pas des TIC tout en préservant l’éthique.
Les nouvelles formes des violences basées sur le genre
Il s’agit pour la porte-parole de « Si jeunesse savait » : des harcèlements par coup de téléphone ; le coup et blessures par des bips et autres sms ; des messages des menaces ; la violation de la vie privée par camera et autres supports multimédia.   Il n’est plus un secret pour personne. Ces derniers temps sur l’Internet, il se développe une nouvelle forme des violences faites à la femme ayant trait aux images et autres diapositifs portant atteintes à la vie privée des gens.
C’est dans cette optique que  certaines ONG, en l’occurrence l’Ucofem, Gender Links et « Si jeunesse savait » s’en vont  en guerre contre ces nouvelles formes des violences basées sur le genre. En généralité, cette forme des violences discrédite l’image de la femme. Sans compter certaines campagnes publicitaires qui chosifient la femme. Pour la petite histoire, une réputation salit, un secret mis à nu, peu faire mal et même coûter la vie à une personne. Il y a des moyens de se protéger contre cette vague des violences. Les femmes et les filles doivent être informé des dérapages NTIC et apprendre en s’en approprie  pour mieux préserver leur image de marque, en tant mère et future mère.

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