Journée
internationale de la femme au MSH/USAID
C’est
dans le cadre de la journée internationale de la femme que les femmes de
MSH/USAID ont été sensibilisées hier mercredi 11 mars en la salle Tshumbe au
siège de leur institution, sur les
risques du cancer des seins et d’utérus.
Pour la directrice de programme national de la santé de la reproduction/Ministère
de la santé, madame le Docteur Marie Thérèse Kyungu, la femme doit connaître les facteurs de risque
qui amènent au cancer. « La femme
congolaise est sous informée sur le
cancer. Nous avons profité de cette journée pour dire aux femmes que le cancer
existe ; il peut se guérir à condition qu’il soit diagnostiqué
précocement. En RD Congo, nous n’avons pas beaucoup de moyens pour se permettre
de soigner un cancer déjà déclaré… »,
a déclaré l’oratrice à la presse après son exposé autour du thème
« le cancer et des risques ». Le Docteur Marie-Thérèse Kyungu a lâché
un message d’espoir qu’il y a moyen de prévenir et d’éviter de tomber malade de cancer.
Mortalité
du cancer élevée plus que le VIH/Sida
D’après
les experts, le cancer est devenu responsable d’un décès sur 8 dans le monde,
une mortalité supérieure à celle du VIH/Sida, de la tuberculose et du Paludisme
réunis. Chaque année, plus de 12 millions de nouveaux cas sont diagnostiquées
dans le monde et 7,6 millions d’individus meurent du cancer soit 13¨% de la
mortalité mondiale (UICC).
Alors
que d’après les prévisions de l’OMS de 2005 à 2015, le cancer causerait 84
millions de morts dans le monde si les précautions ne sont arrêtées et elle
insiste que l’augmentation de cas des cancers seraient la plus marquée dans les
pays à faible et moyen revenu à l’exemple de la RD Congo. Mais cette maladie
aussi lourde d’après les statistiques soit elle ne devrait pas été vécue comme
une fatalité : Cancer, 7,6 millions de décès ; VIH/Sida, 1,8 millions
de décès ; Tuberculose, 1,4 millions de décès et le Paludisme, 650.000
décès.
Pour la petite histoire, le cancer du col de l'utérus
est un cancer sexuellement transmissible causé dans la grande majorité des cas
par une infection par
le virus du papillome humain
(HPV).
D’après les experts, près des deux tiers des femmes ayant une activité sexuelle sont en contact avec le virus, mais seulement 1 à 2% d'entre-elles contaminées par le virus vont développer un cancer du col de l'utérus. Et quant au cancer du sein, c’est le cancer plus fréquent chez la femme. Une femme sur 8 est actuellement touchée par le cancer du sein et ce chiffre pourrait grimper à une sur 7 d'ici vingt ans. Le premier symptôme du cancer du sein est la présence d'une boule au niveau du sein, correspondant à la tumeur. Elle peut également s'accompagner de ganglions durs au niveau de l'aisselle (ganglions axillaires) correspondant à une propagation du cancer, ainsi qu'à des modifications cutanées au niveau du sein et du mamelon (peau d'aspect capitonné et un mamelon qui entre au lieu de sortir). Le sein peut progressivement se déformer et s'ulcérer, ce qui se traduit parfois par un écoulement du mamelon, d'un seul côté.
D’après les experts, près des deux tiers des femmes ayant une activité sexuelle sont en contact avec le virus, mais seulement 1 à 2% d'entre-elles contaminées par le virus vont développer un cancer du col de l'utérus. Et quant au cancer du sein, c’est le cancer plus fréquent chez la femme. Une femme sur 8 est actuellement touchée par le cancer du sein et ce chiffre pourrait grimper à une sur 7 d'ici vingt ans. Le premier symptôme du cancer du sein est la présence d'une boule au niveau du sein, correspondant à la tumeur. Elle peut également s'accompagner de ganglions durs au niveau de l'aisselle (ganglions axillaires) correspondant à une propagation du cancer, ainsi qu'à des modifications cutanées au niveau du sein et du mamelon (peau d'aspect capitonné et un mamelon qui entre au lieu de sortir). Le sein peut progressivement se déformer et s'ulcérer, ce qui se traduit parfois par un écoulement du mamelon, d'un seul côté.
MSH/USAID,
partenaires du Ministère de la santé
dans la lutte
Le
directeur des opérations de MSH, Rood Merveille a précisé que son institution
travaille pour la réduction des maladies dans un bon nombre des pays tels que
la RD Congo. « MSH s’engage à
accompagner le Ministère de la santé en RD Congo dans la lutte contre le
cancer », a indiqué l’orateur.
Les
femmes de MSH/USAID ont été également sensibilisées sur l’égalité entre les
sexes, cela en vue de permettre à la femme de développer son auto-prise en
charge au quotidien.
Saint Hervé M’Buy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire