jeudi 21 août 2014

People : Mme Francine Kapuluta : « J’ai rencontré mon époux dans un point de presse


Francine Mbenga avec son bébé 
God-will Mbenga/ph. ABM

Selon la Bible, le mariage est une recommandation divine. Mais les scientifiques disent qu’il s’agit d’un contrat social qui unit deux personnes de sexes opposés, notamment un homme et une femme. La Bible, qui est un livre inspiré de DIEU, recommande aux deux époux de vivre ensemble jusqu’à ce que la mort les sépare.  Par rapport aux critères de choix, seul l’homme ou la femme sait sur qui se confier pour un vivre-ensemble harmonieux.
Mais où rencontrons-nous nos premiers amours ?
Francine Kapuluta Mbenga, licenciée, depuis 2010, en journalisme Economie à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, Ifasic, et rédactrice en chef à Direk Tv, une chaîne de télévision émettant en République Démocratique du Congo, nous parle de sa rencontre avec son époux.


Comment s’appelle votre époux ?
F.M : « Mon époux s’appelle Max Mbenga Lofasa. Il est l’initiateur et coordonateur du Journal Télévisé Chrétien (Jtc) et présentateur d’émissions en République Démocratique du Congo ».
Où l’avez-vous rencontré ?
F.M : « j’ai rencontré mon époux, en 2009, dans le lieu de travail, pendant que j’étais dans un point de presse de l’Amec, une plate-forme religieuse, à l’église ACK de Bandalungwa ».
Un peu d’histoire
F.M : « pendant le point de presse, j’ai remarqué que un jeune homme me regardé de temps en temps. Je n’ai pas voulu l’agacer. A la fin de ce point de presse, il s’est rapproché vers moi, puis m’a demandé mon numéro de téléphone. Puisqu’il a insisté, je lui ai cas-même filé mon numéro de téléphone. C’est ainsi qu’au lendemain de notre première rencontre, il m’appelle pour un rendez-vous. Franchement, je n’étais pas disposé, mais il tenait vraiment à me voir. J’avais un salon de coiffure  au quartier Yolo-sud et je lui ai demandé de passer me voir là-bas. Il a posé son problème, puis il est parti ».
Quelle était votre réaction, lorsqu’il a demandé votre main ?
F.M : « je lui ai demandé un peu de temps de réflexion parce que j’avais un autre engagement ».
Comment s’était-il senti juste après votre réponse ?
F.M : « Un peu déçu, parce qu’il ne s’attendait pas à ça. Mais aussi et cas-même patient ».
Pendant combien de temps a-t-il patienté ?
F.M : « Il a attendu longtemps, soit pendant six mois de rejet d’appels et de refus de répondre à ses rendez-vous ».
Après ce sixième mois, quel sort l’avez-vous réservé ?
F.M : « j’ai rompu avec mon ancienne relation, avec la simple raison que, le mec n’était pas prêt pour le mariage. Tout ce qu’il aimait, c’est l’ambiance. Alors que pour moi, je n’avais qu’une seule ambition. Celle de se marier juste après les études. Et voilà en face de moi, un jeune responsable, ambitieux et qui pouvait m’honorer devant tout le monde. Et comme l’amour est toujours remplacé par un autre amour, je lui ai cas-même  accordé une chance, mais avec beaucoup des réserves ».
Comment l’avez-vous trouvé pendant cette période de concubinage ?
F.M : « Max est un chrétien. En dehors de ça, il avait déjà un témoignage de moi qu’il avait reçu par le canal de mes amies de l’Université. On a vécu dans un climat beaucoup plus respectable, jusqu’au jour où il s’est présenté devant mes parents pour me prendre en mariage ».
Quand est-ce qu’il vous a proposé le mariage ?
F.M : « une année après le concubinage. Il tenait vraiment à voir mes parents ».
Comment avez-vous réagi ?
F.M : « j’étais un peu hésitante de l’amener directement chez mes parents. Pour ce faire, je l’ai présenté d’abord à ma sœur aînée. Cette dernière m’a beaucoup encouragé parce qu’elle connaissait déjà Max, surtout avec son émission qu’il présenté à Couleurs télévision, dénommée « l’âme qui pleure. Après l’avoir présenté à ma sœur aîné, j’ai maintenant jugé bon d’en parler moi-même à mes parents pour connaître leur tempérament. C’était juste après ma fête de fin d’études universitaires  ».
Quelle était alors la réaction de tes parents ?
F.M : « Papa n’était pas d’accord et maman ne faisait qu’avaliser ce que disait son époux. Pour papa, après les études, je devais travailler et le mariage après ».
Quant à vous ?
F.M : « je tenais à les convaincre. Mais papa était pris dans ces affaires de campagne électorale en 2011. Et mon époux était devenu son attaché de presse. C’est ainsi qu’en 2012, juste après la campagne électorale de dernières élections législatives, il nous a accordé cette chance de nous marier ».
Vous étiez contents de l’accord de votre papa ?
F.M : « on ne pouvait qu’être satisfait, car à part Max, je ne trouvais aucun autre homme qui pouvait me rendre heureuse. Je suis rassuré que c’était aussi le cas pour lui. Et par après, nous avons commencé nos démarches de mariage jusqu’à  le finaliser le 27 septembre. Je profite rendre hommage au défunt père de mon époux, qui était mort un mois avant notre mariage religieux ».
Pour conclure ce temps fort d’échange, Francine Kapuluta Mbenga, qui est déjà mère d’une fille répondant au nom de God-will Mbenga Fatuma, a affirmé qu’elle est heureuse de vivre dans son propre toit et promet à son époux amour, fidélité, respect, soumission et longue vie, en dépit de tous les problèmes qui peuvent subvenir tout au long de leur vie.
Altesse Bernetel Makambo  



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