mercredi 20 août 2014

Mode et mœurs : Les raisons de la féminisation du VIH/Sida à Kinshasa



Face à la puissance de l’argent, la femme ignore la protection sexuelle
La prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida doit être effective en RD Congo. Dans le rang des personnes vivant avec le VIH/Sida, il figureles deux sexes opposés. Mais, les femmes ont tendances à subir la loi de la nature puisqu’aujourd’hui, l’épidémie a tendance à la féminisation. 

Cette affirmation est celle des scientifiques, car les observateurs les puissent  sur le plan organique, par la morphologie, la nature, la disposition physique  des organes intimes de la femme. Et en dehors de ces aspects qui exposent plus les femmes  au VIH/Sida, il est à inscrire d’autres aspects liés à la situation économique aussi bien de l’environnement dans lequel l’on vit. A Kinshasa, la conjoncture pousse particulièrement certaines jeunes femmesà s’adonner très trop aux rapports sexuels, soutiennent plusieurs experts dans le domaine de la santé.
Il s’en suit le déficit de l’information et la confiance aveugle au nom de l’amour. Cet aspect pousse certaines femmes à s’adonner au sexe à fond sans retenu.  Et du reste, elle approuve leur réticence aux préservatifs. Ceci dit cela, face à un homme qui manipule les billets verts, les femmes ignorent la protection face à la puissance de l’argent.
Quant au jeune homme, il s’adonne un peu tard à la vie sexuelle et avec un atout de se préserver aux premières expériences sexuelles.  Et la fille, elle vie dans la naïveté ses premières sexuelles de la part d’un aîné.  Par rapport à cette réalité, la femme se retrouve dans une ambiance à risquer par son comportement sexuel durant des longues années.
La femme séropositive abandonnée dans son triste sort
Et, une fois, la femme se retrouve séropositive après  un dépistage. Elle se voit abandonner par son entourage. Elle vit une triste réalité en toute solitude. Rares sont celles qui sont approchées dans la société. Lorsque, les médias et autres experts de la santé parlent de la féminisation du VIH/Sida, les repères sont à trouver dans la société. Il y a des références socioculturelles qui confirment cette triste réalité comme évoqué ci-dessus. La femme se retrouve exposer dans son milieu de vie de même que l’homme si elle n’est pas informée sur les comportements à risque. Et en outre, la conjoncture actuelle en RD Congo expose plus les femmes aux comportements à risquer.
Dans ce registre, le plus souvent quand l’homme se retrouve dans le rang des personnes vivant avec vih/sida. La société compatit à sa peine et comprend qu’il se retrouve dans une mauvaise passe. Et quant il s’agit d’une  femme, les commérages vont dans plusieurs sens au point de la diaboliser. La femme est pointée du doigt et accusée de tous les maux. Elle est traitée de prostituer ; de mari couche toi là  et au finish, elle est délaissée dans sa triste sort. Et dire en ce siècle de vitesse, être pvv n’est plus une fatalité. C’est une personne en part entière qui peut disposer de ses droits. Les pvv peuvent mener une vie positive tout en ayant le virus dans le corps.  Et à la lumière de sa situation sanitaire, les Pvv bénéficient des produits anti- rétroviraux communément appelés ARV. En effet, les antirétroviraux contribuent à la prolongation de la vie de l’infecté, à sa prévention de l’immunodéficience qui  freine la progression clinique du sida etc.
De la sexualité à la séropositivité
Raison pour laquelle, Prendre en charge des pvv  c’est une question très cruciale dans la société congolaise.  Cette approche sanitaire et salvatrice doit être encrée dans la société congolaise. Et ce, particulièrement pour la femme vivant avec le VIH/Sida, beaucoup d’entre elles, ont succombé faute d’un soutien moral et d’une assistance sanitaire.  Aujourd’hui si la communauté parle de la féminisation du VIH/Sida tout part  du cycle de vie d’une femme particulièrement en RD Congo et partout ailleurs.  Dans le cas d’une femme mariée, l’appétit sexuel d’un homme infidèle ramène au foyer la transmission au VIH/Sida. Et les concubines qui accourent vers l’homme généreux, sont à leur tour des actrices et vecteurs à la transmission. Dans ce comportement à risque, un seul homme atteint du VIH/Sida peut transmettre son virus à toutes ses partenaires sexuels et celles-ci à leur tour en font autant aux innocents. Et dans le contexte de la RD Congo s’il y a des gens consciencieux qui utilisent les préservatifs pour se prévenir du VIH/Sida. Plusieurs femmes sont réticentes aux préservatifs prétextant qu’elles ont confiance à leurs partenaires. Et en outre, elles évoquent un côté sentimental qu’on ne mange pas la banane avec sa pelure.  Et sur terrain dans des officines pharmaceutiques, les préservatifs masculins sont plus disponibles et à moindre frais. Et quant aux préservatifs féminins, ils sont disponibles mais un peu plus cher et plus ou moins rares sur le marché.  Certaines femmes les jugent trop encombrant pour le loger dans leurs organes génitaux.
Et dans la vie courante, certains kinois usent des préservatifs d’une mauvaise manière.  Face à un partenaire féminin douteux, ils ont tendance à utiliser deux préservatifs superposés sur leur phallus. Le risque est que le latex se frotter et céder aux frottements lors du coït sexuel. Et si le partenaire est atteint. Le facteur de contamination pour la femme est élevé.  La femme étant un être vulnérable doit bénéficier d’un encadrement adéquat par une éducation sexuelle à même de le préserver du pire. Il en va de même des familles qui doivent communiquer fréquemment sur les sujets considérés tabou.
Saint Hervé M’Buy

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