Une caricature d'Albert Luba |
Quant à certaines femmes, elles recourent d’autres aphrodisiaques pour dames pour rétrécir leurs organes génitaux. Elles estiment rajouter, par cette pratique, une valeur ajoutée à la jouissance au cours des ébats sexuels.
Face à toutes ses pratiques, le sexologue Marmot Punga évoque les risques que peut encourir certaines personnes suite l’usage abusif des aphrodisiaques.
Pour un rapport sexuel plus responsable et naturel
D’entrée de jeu, le Docteur Marmot Punga dénonce la mauvaise pratique de l’automédication de ces produits qui peut à la longue nuire à la santé. Dans ce registre, il constate la prolifération de plusieurs produits excitants, par certaines firmes pharmaceutiques, sur la place publique. Le docteur Punga déplore que tous ces produits reposent sur une même molécule la cidenaphile (ndlr : non scientifique du Viagra), contenu aussi dans le Viagra. « Ces produits doivent être contre-indiqués et être servi par une prescription médicale. Chose qui ne se fait pas », constate l’orateur.
Secundo, il voit en cela la dépendance avant tout acte sexuel qui peut à la longue engendrer l’impuissance sexuelle chez l’homme. « Il va se développer chez les usagers une résistance du produit. Et cela, à la longue, après une dizaine d’années, ces produits ne répondront plus aux besoins sexuels… et quant à l’usager, il risque de perdre ses pulsions sexuelles et devenir impuissant. A ce niveau, on récupère le patient difficilement», explique le Docteur Punga.
« Les aphrodisiaques augmentent la pression artérielle (accélération de vitesse sanguine dans le corps). C’est pourquoi ces produits sont contre-indiqués pour des diabétiques, des personnes obèses, des hypertendus, au risque d’arrêt cardiaque en plein acte sexuel », renchérit l’orateur.
De même que des produits traditionnels, des plantes médicinales, tel que l’Ankoro, le Docteur Punga reconnait du moins son action sur l’érection prolongée et sans éjaculation. Le risque à encourir est lié priapisme (ndlr : érection prolongée et sans éjaculation et non érotique, douloureux). Toutefois, il reste aussi sceptique quant à son métabolisme sur d’autres organes tels que les reins le cœur et le foie. Beaucoup d’usagers ignorent là où se font le métabolisme de ce produit ramassé à même le sol sans prescription tels que « Mongoboro », «Ankoro », « Matakita », « 45 minutes boma liwanza », « obeta olembe te », « Papa boma ngai lelo » et « Mupesi pesi ». Il mérite bien d’être étudié scientifiquement et une certification pharmaceutique pour son usage. Il dénonce aussi son automédication qui s’avère très dangereux à la longue. « Avec le temps, certains consommateurs de ce produit développent des faiblesses sexuelles, des douleurs inconnues et des insuffisances rénales, l’hépatite, … suite à l’usager de produit dont on ignore la posologie. C’est pour cela que ces produits traditionnels sont doublement contre-indiqués… », a renchéri le Docteur Punga.
Le vagin, un organe noble…
Quant à la pratique de rétrécissement du vagin par certaines femmes, le Docteur Punga déplore les risques qu’elles encourent avec ces genres de pratique. A cet effet, le médecin fait savoir que le vagin est organe noble qu’on ne peut pas manipuler n’importe comment. Et qu’avec cette pratique d’automédication, il s’expose à plusieurs infections. Il serait mieux pour elles de recourir aux spécialistes en la matière. A ce jour, suite à ces pratiques, le médecin témoigne qu’ils enregistrent plusieurs cas de césarienne (dans le cas des accouchements) ; des cancers du col et de la matrice. Cela occasionne la mort de plusieurs patientes d’où la nécessité pour ces femmes de changer de comportements », a fait remarquer l’orateur.
Ces substances sont très toxiques pour le vagin. De fil en aiguille, d’autres organes co-dépendant du vagin sont aussi affecté tel que les seins, à la suite d’usage des substances étrangers, non certifiés. Dans le domaine de la sexologie, le Docteur Punga enregistre auprès de certaines femmes, à la suite de ces manipulations abuses de leurs organes génitaux, plusieurs symptômes récurrents, la frigidité (ndlr : pas de désir sexuel) ; la dyspareunie (ndlr : des douleurs atroces lors de rapport sexuel chez la femme) et la dysménorrhée (des règles atrocement douloureux).
Saint Hervé M’Buy
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