Exaspéré par la façon dont ses biens ont été extorqués par des éléments de la police en patrouille, un vendeur ambulant (non encore identifié au moment de faits même jusqu’au moment où nous sommes sous presse), a voulu en finir avec sa vie.
Ce, en s’enfonçant un morceau de bouteille au bas ventre, juste à quelques centimètres de l’abdomen ; de quoi provoquer une grande panique au sein de la population en voyant le fait se dérouler comme dans un cinéma.
Alerté, nous arrivâmes à l’endroit quelques minutes après que le malheureux incident se soit déroulé. La victime, par terre avec ses parties internes visibles, saignait à grosses goutes mais respirait encore, les bourreaux qui l’ont extorqué ses biens ayant pris la poudre d’escampette.
Pour ne pas être accusé de non assistance de personne en danger, quelques volontaires ont acheminé la pauvre victime à l’hôpital général de référence de Kinshasa pour des soins d’urgences.
Jusqu’au moment où nous mettions ce papier sous presse, nous n’avions reçu aucune nouvelle quant à l’évolution de sa santé.
Les faits se sont passés aujourd’hui jeudi à midi devant la galerie Pacha, non loin de l’agence de voyage Air France, à proximité de l’hôtel Memling dans la commune de la Gombe.
Cependant, un témoin relate les faits vécu en ces termes : « Les faits se sont passés sous ma barbe. J’ai vu de mes propres yeux comment est-ce que le vendeur discutait avec des éléments de la police jusqu’à s’exécuter. Au fait, des éléments de PNC en patrouille lui avaient ravi ses biens je ne sais pourquoi. Je l’ai vu les supplier de les lui remettre, disant que ses enfants ne sont pas rentrés à l’école et qu’il n’avait aucun sous. Exaspéré, il a promit à ses bourreaux qu’il était prêt à se donner la mort sin ses biens ne lui étaient pas rendu. Voyant que les éléments de la police n’exauçaient pas ses prières, il a alors résolu s’exécuter pour exprimer son ralle bol », nous a confié un témoin anonyme.
Et d’ajouter : « La police passe régulièrement chasser des vendeurs non en règle, depuis le lancement de l’opération ville propre, en marge du sommet de la francophonie. Mais ce qui est regrettable ce qu’ils abusent de leur mission en rançonnant des biens moyennent une maudite somme d’argent » s’est indigné la même source.
Par ailleurs, tous nos efforts d’entrer en contact avec des autorités policières pour en savoir un peu plus sur le drame se sont déroulés sans effet. Par conséquent, il est de bon aloi que la police nationale commis à cette tâche, de se focaliser à la mission lui assignée que de rançonner les biens des paisibles citoyens. Cette attitude va permettre et aux policiers et aux paisibles citoyens de collaborer pour l’intérêt supérieur de la nation.
Papy M.
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