vendredi 17 août 2012

People: Le Tripaix condamne la star congolaise Koffi Olomidé à 3 mois avec sursis

Koffi au casier judiciaire entouré de ses quinze avocats
Pour la énième fois, Koffi Olomidé échappe à la condamnation judiciaire dans l’affaire qui l’oppose à son producteur, Lubaki alias « Diego Music ». Après avoir roué  des coups son producteur pour 6.000 Euros, occasionnant ainsi des blessures volontaires. Koffi Olomidé a été acquitté quant à la prévention de la destruction méchante, faute de preuves matérielles. Il encourt néanmoins une peine de 3 mois avec sursis.
Le Tribunal de Paix de Kinshasa Gombe a rendu son verdict hier jeudi 16 juin dans  l’affaire qui opposait le Ministère public contre l’artiste musicien Antoine Agbepa Mumba Antoine, dit Koffi Olomidé. Ce dernier inculpé pour deux chefs d’accusation dans une procédure en flagrance, notamment coups et blessures volontaires et destruction méchante.  
Après l’instruction de la cause inscrite sous RP 97350 et saisi par la lettre n° 4200 du 15 Août 2012, qui s’était déroulée le mercredi 15 Août tard dans la nuit opposant l’organe de la loi contre Koffi Olomidé. Après le réquisitoire du Ministère public et éventuellement la plaidoirie de la partie prévenue, le Tribunal a rendu son jugement sur le banc.
Statuant publiquement et contradictoirement à l’égard des parties ; vu le Code de l’organisation et de Compétences judiciaires ; vu le Code de procédure pénale ; vu le Code pénal livre 2 dans ses articles 43, 46 et 112 ; vu l’ordonnance loi n°78-001 du 24 février 1978 relative à la répression des infractions flagrantes en son article 9. Le Ministre public entendu, dit qu’il est régulièrement saisi en matière de flagrance par la lettre n°4200 / RMP 91350/PRO21/MNC du 15 Août 2012.
Le verdict du Tribunal
En ce qui concerne l’accusation sur la destruction méchante, le prévenu Koffi Olomidé est acquitté. Tandis que concernant la deuxième prévention de coups et blessures volontaires, le Tribunal le condamne pour trois mois avec sursis conformément à l’article 42  du Code pénal congolais.
Le tribunal de paix de la Gombe, a  « établi en fait et en droit l'infraction de coups et blessures volontaires mis à sa charge, et le condamne à une servitude pénale de trois mois, assortie d'un sursis de trois mois », a déclaré le juge.
Le chanteur comparaissait depuis mercredi pour avoir donné des coups de poing le même jour à son producteur Diego Music Lubaki, un Congolais résidant à Paris venu quelques jours à Kinshasa. La bagarre a éclaté dans une chambre d'hôtel pour une somme d'argent de 6.000 Euros que devait le producteur  Lubaki, dit Diego Music au compositeur de l’album abracadabra, Koffi Olomidé.
Pris en procédure de flagrance,  les deux parties s'étaient présentées au procès dans la soirée au Tribunal de Paix de Gombe. Après instruction de la cause, le juge avait gardé le chanteur en détention préventive tard la nuit, soit à 22 h30. Mais le jeudi 16 août, l'accusation a annoncé que son client mettait fin aux poursuites. Selon l'un de ses avocats, Diego Lubaki a qualifié la dispute « d'incident malheureux ».
"Il a eu le temps de réfléchir mûrement seul devant sa conscience. (. . . ) Il a souhaité se désister pour privilégier la paix sociale et rétablir la paix entre lui et celui qu'il appelle son +grand frère+ depuis ce matin", a déclaré l'un de ses avocats, avant de revenir devant la cour avec ses co-défenseurs.
Le juge n'a par contre pas « établi en fait et en droit l'infraction de destruction méchante », une forme de vandalisme de la porte de la chambre d'hôtel Venus où se sont battus l'artiste et son producteur. Il a en conséquence été acquitté de cette  accusation qui aurait pu lui valoir une lourde aggravation de sa peine.
Cependant, n’eut été la sagacité et l’ardeur de ses avocats, Koffi Olomidé  risquait 6 mois de prison et une amende de 100. 000 francs congolais  pour les coups et blessures, et 5 ans de prison pour la « destruction méchante », avait requis le Ministère public.
Les démêlés judiciaires
Koffi Olomidé, chanteur aux nombreux disques d'or avait été mis en examen en février dernier à Nanterre, près de Paris, pour viols et séquestrations de trois ex-danseuses de son groupe. Il avait quitté la France avant la décision du juge  l’inculpant sur son éventuelle incarcération. Cette thèse avait été soutenue par l’organe de la loi peu avant le prononcé du juge que Koffi Olomidé est une célébrité internationale, un porte étendard de la musique congolaise, un modèle de la démocratie, mais qui a échappé plusieurs fois à la justice. Aujourd’hui, c’est son 40ième jour. Donc, il doit être châtié conformément à son rang.
Cependant, nos sources bien informées nous renseignent malgré la condamnation avec sursis du chanteur congolais, que le Parquet du casier judiciaire n’a pas encore dit son dernier mot dans cette affaire. Il y a infraction de la destruction méchante de la part de Koffi Olomidé, puisque le Parquet avait dépêché 15 minutes après l’incident son inspecteur qui avait constaté effectivement la porte endommagée et son poignet à l’hôtel venus.  Ce dossier a-t-on appris, peut rebondir à tout moment. Donc, que l’artiste musicien ne chante pas encore sa victoire judiciaire au Tribunal de  Paix de la Gombe.
Pius Romain Rolland   

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