grossir jusqu'à la mort |
Une fille de 20 ans est morte, la semaine dernière, de suite d’un usage excessif du produit pharmaceutique C4, communément appelé «Tia foin», dans la commune de Kimbanseke, ville de Kinshasa.Selon un membre proche de la famille de la victime, la fille s’était donnée, depuis un certain temps, à la prise excessive des produits anti-histaminiques, pour se rendre un peu plus grasse, car, n’étant pas satisfaite de sa taille (mince).
Un traitement qui n’a pas répondu à son souhait. Le mélange incontrôlé de ces différentes produits pharmaceutiques ont fini par la rendre obèse, et s’en est suivi de la nervosité, hypertension et de l’hyperglycémie. Ainsi, la fille fera face à une multiplicité de maux qui la conduira à la mort.
Pour certains, cela est serait dû de l’incompatibilité de son organisme et les produits pris.
D’après certain spécialistes en médecine, il ressort que le produit pharmaceutique C4 est prescrit pour des personnes qui souffrent du marasme, de la malnutrition et de tant d’autres maladies en vue de leurs stimuler d’appétit pour leurs éviter en plus l’amaigrissement. Ils relèvent aussi des effets secondaires que ce produit peut causer à une personne qui sont entre autre, la fatigue et somnolence aux personnes soumises à cette cure.
La victime a connu, avant sa mort, une inflammation interne qui a produit un liquide abdominal difficile à évacuer.
Plusieurs ca similaires à celui-ci sont signalés dans la ville de Kinshasa, auprès de jeune fille qui voudraient à tout prix avoir un déguisement au niveau du bassin et peut-être de la poitrine. Ce qui incite la plupart des filles à la prise abusive des anti-histamiques.
Le docteur Didier Kiangebeni est strict à la prise de ce produit qu’il estime spécial aux personnes mal nourries. «Le produit C4 et autres, sont des produits pharmaceutiques de la famille de nutrition générale, son indication ainsi que sa posologie étant spécialement réservée aux personnes en insuffisance nutritionnelle ; l’usage de ce produit par toute personne non concernée est prohibé», a précisé ce spécialiste averti.
Cependant, les jeunes filles qui en prennent sans l’avis du médecin pour un quelconque conseil, sont appelé à arrêter avec cette pratique au risque de s’attirer plus le malheur. D’où l’intervention du gouvernement dans le secteur de santé s’avère nécessaire afin de veiller à la vente des médicaments sans prescriptions médicales.
Natacha MUPEPE LUEBO
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