lundi 12 décembre 2016

Mode et mœurs : La cybercriminalité, un de vecteurs des violences basées sur le genre

Un simple clic, un simple téléchargement d’une photo ou un simple message écrit sur n’importe quel support des réseaux sociaux twiter, facebook, whatsApp, Viber, messenger peut changer le cours normal d’une histoire d’amour. Il peut briser l’harmonie d’un couple.

L’émergence de l’exploitation des réseaux sociaux dans la société congolaise a précédé la morale au point qu’on peut salir l’image d’une personne un temps réel par un simple clic sur le clavier. Plusieurs personnes se plaignent des effets pervers des technologies de l’information et de la communication. Elles ne savent pas à quel saint se vouer. Aussi longtemps que le législateur n’a pas prévu une réglementation claire sur cette question ayant trait à la protection de la vie privée.

Cette question de la nouvelle forme de violences faites particulièrement à la femme préoccupe plusieurs associations de protection de la femme et militants de la promotion du genre. Les voix s’élèvent de plus en plus dans certains salons pour un nouveau plaidoyer pour l’éradication des nouvelles formes des violences basées sur le genre et particulièrement à l’égard de la femme.
Ces nouvelles formes de violences basées sur le genre sont aussi consécutives aux effets pervers des technologies de l’information et de la communication. En effet, sur les téléphones portables, sites Internet et autres réseaux sociaux sont diffusés des images et messages à controverse qui n’honorent nullement la dignité de la femme. Beaucoup d’observateurs redoutent que les violences que vivent certaines femmes dans la vie quotidienne puissent avoir plus d’ampleur sur internet.
Cette stéréotype très poussée contre l’image de l’être féminin, en tant que mère et protectrice de famille énerve non seulement le bons sens, mais également n’est pas l’apanage de la culture congolaise. Contrairement aux autres violences d’actualité telles que ce qui est vécu à l’Est de la RD Congo, par voie des TIC, ces nouvelles formes de violences basées sur le genre ont des effets désastreux, à grande échelle, non seulement sur l’intégrité morale des personnes visées, mais aussi auprès des internautes en général. Les notions de l’éthique sont mises en déroute.
Seul, l’usager sait faire quoi de cela, tout dépend de son éducation et de son état d’esprit. S’approprier les TIC pour la dignité humaine. Pour faire face à cette évasion des TIC par l’immoralité, il est donc question de se réapproprier la technologie.
Le boom des téléphones portables et autres supports des NTIC avec ses effets pervers n’a sûrement pas préparé les Congolais à faire face à ces dérapages. Le grand coup de ballet traîne à venir pour éradiquer ces nouvelles formes de violences basées sur le genre. Face à cette réalité, il est question de mobiliser les décideurs et le Parlement à concevoir des lois plus coercitives pour éradiquer la cybercriminalité et autres effets pervers des NTIC.
Il est aussi question d’informer, de former et de renforcer les connaissances de ce public cible, les femmes et jeunes filles, sur les technologies de l’information et de la communication. Les sites affichant des images perverses portent gravement atteinte à la dignité des concernés.
Dans le cadre des actions des lobbyings contre ces nouvelles formes de violences, il est question de sensibiliser les parents pour leur montrer que même les jeux vidéos, il faut bien les choisir. Il y a lieu même de boycotter ceux qui perpétuent la violence basée sur le genre par voie des NTIC.
Il faut aussi que les parents apprennent à leurs enfants les dangers liés au téléphone portable ou internet en lieu et place de les traumatiser en essayant chaque fois de contrôler leurs utilisations. C’est du moins ce que soutiennent les activistes de l’approche genre. Une réputation salie, un secret mis à nu, peut faire mal.
Il peut même coûter la vie à une personne. Il y a des moyens de se protéger contre cette vague des violences. Les femmes et les filles doivent être informées des dérapages des NTIC et apprendre à s’en approprier pour mieux préserver leur image, en tant que mère et future mère.

Saint Hervé M’Buy

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