mardi 29 novembre 2016

Mode et Mœurs : Docteur Marmot Mpunga : «40 % de Congolais souffrent de troubles érectiles»

Docteur Marmot Mpunga
Diplômé en médecine à l’Université de Kinshasa, Docteur Marmot Mpunga Tshimanga est spécialiste en sexologie depuis 2010 au terme de ses études à l’Université Libre de Corée du Sud.  Premier Congolais à intégrer l’Association internationale des médecins sexologues, il s’attèle depuis deux ans à sensibiliser la population sur les troubles sexuels qui affectent 40 % d’hommes et 15 % des femmes en République démocratique du Congo.
Sa motivation par rapport à la sexologie débouche, d’une part,  de sa propre expérience. Marmot Mpunga alors étudiant en médecine à l’Université de Kinshasa, a souffert des problèmes des troubles érectiles et d’autre part,  à cause de l’ampleur des troubles sexologiques dans notre pays qui sont à la base de plusieurs divorces, même si de prime abord on tâche de les masquer.

Un mal, une orientation… 
« Je souffrais des problèmes des troubles érectiles. Les médecins que je consultais à l’époque n’arrivaient à me donner satisfaction », témoigne ce jeune médecin. Encore moins, les tradipraticiens qui s’illustrent au quotidien à Kinshasa avec leurs remèdes miracles dans les médias et sur les trottoirs. Marmot Mpunga en tant qu’intellectuel est resté très réticent. Auprès de médecins, il les propose plus des excitants. A ce fait, il s’est résolu à l’abstinence jusqu’au moment où il trouverait la thérapie appropriée. C’est de cette manière après ses études en médecine en 2006, il s’est investi dans les études de sexologie. Dans ses recherches sur internet, il a opté pour la médecine orientale plutôt que la médecine occidentale. « J’ai préféré m’intéresser à la thérapie développée par les Asiatiques qui naissent généralement faibles en matière de virilité, contrairement aux Africains, Américains, Européens et bien d’autres peuples », explique l’orateur. C’est pour cette raison  que la médecine orientale mène beaucoup de recherches dans le domaine de la sexologie pour développer leurs capacités physiologiques. Il témoigne que c’est grâce à ses parents qu’il se fait inscrire à l’Université Libre de Corée du Sud, à Séoul en 2006. 
Le bout du tunnel…la guérison
« Aussitôt intégré, j’ai sollicité des soins appropriés au niveau de l’université. Nos enseignants en médecine m’ont procuré une thérapie qui a démontré ses effets après deux mois. J’étais dès lors guéri et j’ai ainsi vécu le plus beau moment de ma vie », affirme le Docteur Mpunga avec joie. De Séoul après quatre ans d’études, l’Université coréenne lui a décerné un diplôme, faisant de lui le tout premier Congolais de l’institution spécialisé en sexologie. « J’ai, dès lors, profité de cette opportunité pour faire inscrire à l’Université coréenne quatre autres collègues médecins congolais », relate l’orateur.  Depuis, Il s’est attelé à soigner des patients des troubles érectiles et autres maladies sexuelles, en faisant des navettes entre Kinshasa et Séoul.
Des pannes sexuelles, un défi  social  
« Selon des études menées depuis deux ans, 40 % d’adultes et d’adolescents souffrent de disfonctionnement érectiles en RDC et près de 15 % de femmes peinent des problèmes sexuels. Aujourd’hui, ces maladies sont beaucoup plus fréquentes dans notre pays alors que nos ancêtres n’en souffraient pratiquement pas », renseigne le Docteur Marmot Mpunga. Ce spécialiste déplore que cette situation est consécutive aux nouvelles habitudes développés par ses compatriotes, soit dans leurs alimentations ;  soit à l’application des produits cosmétiques à base d’hydroquinone, aux  cellulaires attachés autour de nos reins, des ordinateurs, la consommation des éléments nutritifs génétiquement modifiés (OGM) au détriment de nos aliments naturels… Dans le lot, il faut compter aussi des professions à risque comme les boulangers, les ajusteurs, les transporteurs, les ouvriers dans les industries… dont les bourses productrices de spermatozoïdes sont souvent exposés à la chaleur.
Installé depuis le mois de novembre 2012 au n°6160 sur le Boulevard Lumumba où son cabinet Top Clinique, en diagonale de la paroisse Saint Raphaël, dans la commune de Limete, le Docteur Mpunga et son équipe  s’attèlent   à ’apporter des soins appropriés aux patients confrontés à cette dure réalité.
Saint Hervé M’Buy

Cet article date du 20 juin 2013 pour des données statistiques 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire