lundi 7 juillet 2014

Créateur : Clarisse Muvuba conscientise les étudiantes de l’INA au leadership féminin

La cinéaste Clarisse Muvuba
La coordinatrice de l’Association des femmes cinéastes congolaises (AFCC), Clarisse Muvuba, a sensibilisé dernièrement dans le cadre de la 1ère édition du Festival du cinéma au féminin, les étudiantes de l‘Institut national des arts (INA),  à ambitionner le leadership féminin dans le monde du cinéma, au siège de cette institution, dans la commune de la Gombe.

La cinéaste  Muvuba a renseigné les étudiantes sur  les conventions internationales ratifiées par la RD Congo. Celles-ci recommandent notamment la compétitivité entre les hommes et les femmes aux postes de commandement. Cette approche genre peut constituer un leitmotiv dans l’entreprenariat féminin dans le monde de cinéma.
Pour Mlle Nzia Ashlot, étudiante en troisième graduat en Art dramatique et membre du comité organisateur du Festival, elle  a reconnu la présence des femmes dans les films et déploré les rôles que jouent souvent ces dernières, frisant l’infériorité par rapport à leurs collègues hommes. Mlle Nzia a souligné la nécessité de s’approprier l’initiative de l’AFCC en vue d’encourager et de promouvoir l’engouement des femmes dans cinéma dans une approche genre. L’industrie du cinéma en RD Congo doit ouvrir  une vraie compétition entre l’homme et la femme dans la réalisation de leurs œuvres, mais aussi tenir compte de l’égalité de chances dans cette discipline artistique.
Pour la petite histoire, la Clarisse Muvuba figure parmi les étoiles montantes de l’industrie du film congolais. Elle est née à Kolwezi au Katanga, en R.D. Congo. Elle fait partie de la structure de production mise en place par Guy Kabeya et poursuit sa formation en suivant des stages proposés au Centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa. Son court métrage documentaire Les fils de la vie (15 min.) a été réalisé dans le cadre d'un stage encadré par Thierry de Mey et Charleroi-Danse en 2007. Elle aborde les difficultés du quotidien dans la capitale via les fils électriques. Un autre court métrage « Olongo » se réclame aussi  de cette jeune cinéaste.

Saint Hervé M’Buy

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