jeudi 29 août 2013

Mode et mœurs : La masturbation peut causer la stérilité



La masturbation est une pratique sexuelle consistant à provoquer le plaisir sexuel par la stimulation des parties génitales ou d’autres érogènes, à l’aide des mains ou d’objets, tels des godemichets ; avec une banane plantain, d’une aubergine, des gels, des savons de toilettes ou autres jouets sexuels plus professionnels. A ce jour, elle est à la base de certains troubles sexuels, de la déviation sexuelle, de la stérilité et autre frigidité chez la femme.
De l’autosatisfaction à la stérilité
Ce genre de pratiques est présent à Kinshasa, la capitale de la RD Congo comme partout ailleurs au monde avec toutes les dérives qui peuvent en découler sur le plan sanitaire.
D’après le docteur Mpunga, sexologue de formation, « 70 % des hommes se masturbent et ou se seraient masturber durant leur vie contre 60 % des femmes. Dans ce lot, il faut compter des mariés et célibataires confondus ». Dans le cabinet Top clinic où le Docteur Mpunga s’affaire avec son équipe de recevoir des cas de troubles sexuels : « sur 100 % de cas de troubles sexuels, il faut compter que 80 % des malades reconnaissent avoir pu se masturber dans leurs vies.
Et de ce fait, il en découle certains dérèglements dans leur vie sexuelle ». Chez l’homme particulièrement, note le Docteur Mpunga, la masturbation dans sa pratique peut causer la torsion des testicules au point que l’homme puisse rester stérile à vie. Cette situation d’autosatisfaction peut causer aussi la faiblesse sexuelle. A l’avenir, le pratiquant aura du mal à bander (ndlr : érection du phallus) au cours d’un rapport sexuel normal avec son partenaire sexuel.
Non seulement, l’homme risque de développer une déviation sexuelle sur le plan psychologique mais également à la longue, il risque de créer un dérèglement des muscles qui régularisent le fonctionnement du sexe en s’adonnant à l’autosatisfaction. « C’est le spirituel qui dirige le physique », a expliqué le docteur Mpunga avant d’aborder certaines conséquences chez la femme particulièrement.
Toutefois, des études médicales ont tendance à prouver que la masturbation a un rôle favorable dans la prévention du cancer de la prostate. Attention, l’excès tourne au pire. Il faut à ce sujet consulter un spécialiste en la matière, un sexologue. Les accros à la masturbation sont exposés au risque sur leurs érections molles face dans un rapport sexuel normal à la suite de la déviation.
Exposée à la frigidité
Sur le plan physiologique, plusieurs études montrent que les réactions sexuelles entre les femmes et les hommes sont relativement similaires dans le cas de masturbation. La masturbation peut déboucher à la frigidité chez la femme accro.
Chez la femme, elle risque à la suite des masturbations de développer un certain nombre de troubles sexuels : la frigidité, la sécheresse des muqueuses et l’absence de certaines secrétions. Chez la femme, le mauvais usage de son organe intime peut causer les irritations sur les voies génitales. Elles sont exposées aux bactéries ou mycoses par usage des mains sales.
Les facteurs favorisant
Le monde actuellement, c’est le village planétaire. La RD Congo n’est pas à l’abri de certaines pratiques qui se diffusent sur internet, mais également de bouche à oreille. Les facteurs favorisant peuvent découler de la famille, de la personne lui-même par option. Dans le contexte de la capitale kinoise, le mariage intervient un peu trop tardivement pour plusieurs raisons au point de développer auprès des certains individus de comportements ancrés en eux-mêmes tels que la masturbation.
« Certaines personnes qui refusent les vagabondages sexuels, de se compromettre par rapport à leur foi, ils se contentent des masturbations », a constaté le docteur Mpunga. Il en est de même de certaines femmes mariées et non mariées qui s’auto-satisfont. De même que certaines personnes défavorisées par des rapports hétérogènes normaux.
Sujet à controverse
A travers le monde, la masturbation constitue un sujet à controverse. Elle prend l’ampleur en toute intimité. Et surtout que certaines personnes le développent dès la tendre enfance. Les voix s’élèvent dans certains salons contre son aspect de la destruction radicale de la vie. Du fait de s’auto-satisfaction sans conjoint. Cela dépend de la femme ou de l’homme. Lorsqu’un individu se complaint à se branler régulièrement, il risque de devenir accro.
Ce genre de pratique sexuelle énerve les us et coutumes dans la tradition congolaise. L’attitude sociale envers l’autoérotisme change d’une époque à une autre, d’une culture à une autre. Pour la petite histoire, la masturbation a été particulièrement réprimée du XVIIIe au début du XXe siècle en Occident.
Dans la Bible et le Coran, des ouvrages de référence religieux, s’adonner à la masturbation est considéré comme un péché. A l’Eglise catholique, la masturbation est absolument condamnée. Cette Eglise considère que l’acte sexuel doit être subordonné à la reproduction.
Elle se refuse à déduire du caractère fréquent de la pratique une quelconque justification morale. Par contre, la masturbation réciproque est tolérée à condition de n’être qu’un préliminaire dans une relation de couple, afin de ne pas aller à l’encontre des finalités que la doctrine catholique donne à la vie sexuelle : parfaire l’unité entre les époux en restant ouverte à la transmission de la vie, les deux étant mis sur le même plan (Catéchisme de l’Église catholique, article 2363). A ce jour, la masturbation est reconnue par la sexologie comme une activité sexuelle aussi “normale” que les autres.
Saint Hervé M’Buy

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire