jeudi 13 juin 2013

Restitution : Festival Connexion Kin révéle le tout Grand Basokin

Une rencontre  remarquable de percussions africaines au Malewa
Le tout Grand Basokin a mis le bouché double pour mettre en transe le public venu nombreux lors de son concert le vendredi dernier au Malewa de l’Institut français de Kinshasa. Comme à l’accoutumée, la vedette du groupe, Hubert Mputu Ebondo dit Mi-amor Pharaon noir a communiqué au public un récital vantant la culture songye. Ce concert a constitué une découverte pour l’assistance qui a appréhendé les percussions songyes, mais également ses danses saccadées.
Ces percussions songyes n’ont pas laissé le percussionniste mozambicain Matchume Zango indifférent.  Il a rejoint sur la scène le tout Grand Basokin dans un concert de percussions saccadées. Pour la petite histoire, la journée de vendredi 7 juin dernier, les scènes du Festival Connexion Kin ont accueillis une rencontre des percussions. D’entrée de jeu, l’artiste Matchume Zango a livré un  spectacle sans pareil. Il joint la vidéo aux sonorités de différentes percussions. 
*Les mélomanes ont découvert le Timbila. Cet instrument n’est autre qu’un xylophone mozambicain. Le spectacle de l’artiste « Timbila Tracks »  est basé sur les enregistrements vidéo que le belge Walter Verdin  a réalisé pendant ses visites au Mozambique et sur la performance live de Matchume Zango. L’artiste s’est illustré par son talent de manier plusieurs instruments de percussion traditionnels et contemporains avec entre autres, son instrument de prédilection le xylophone mozambicain timbila.  Et quant au Tout Grand Basokin, Mi Amor a revelé au public les resultats de plus de 30 ans de travail pour la valorisation du patrimoine culturel songye et congolais en général. Pour la petite histoire, le peuple songye se trouve actuellement au centre de la RD Congo. Il se situe au Nord du Katanga, au Kasaï et au Manièma. L’artiste Mi-amor immortalise ce peuple d’Afrique à travers une de ses chansons, « Musongye Mukelenge ». Les basongye s’identifient par un totem, le léopard…ce peuple de par ses origines égyptiennes s’habillaient déjà décemment avec le port de rafia à la différence d’autres peuples environnants. Et, le Chef avait une tenue distinctive fait de peaux de léopard et se maquillait le visage des traits distinctifs de cette panthère, d’où le nom de Mukelenge (comme un léopard).
Saint Hervé M’Buy

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