mardi 8 janvier 2013

Mode et mœurs : Les " bana nyoka " sème la terreur au bas de la ceinture

 … striptease à souhait à Kinshasa
En ce temps de fêtes de fin d’année, entre pickpocked et frasques sexuelles, les " bana nyoka " se donnent en vedette plongé dans des tenues un peu plus osé à couper le souffle à plus d’un passant. Dans les heures les plus tardives, elles ne manquent pas d’astuces dans les fentes de leurs jupettes. Un sexagénaire plus ou moins ivre est tombé dans leur nasse le jour de la Saint Sylvestre... une n’a pas manqué à s’agripper à son dos dans un concert de bisou très violent….Mon chouchou eh eh eh nakotika yo te papa chéri na nga….ndlr :mon chouchou eh eh eh je ne te lâche pas mon papa chéri…le vieux a eu la vie sauve grâce à l’intervention musclée du barman.
Ce vieux fonctionnaire est tombé sur le charme de la petite sans savoir qu’il avait affaire à une « mwana nyoka » en chaleur. Et dire qu’en ce mois de janvier, elles se sont décidées de faire mouche sur tout homme financièrement potentiel et sexuellement viril. Elles travaillent en professionnelles avec un accent aigü dans l’observation de faits et gestes de leur victime.
 " Ces enfants-là ne sont pas nés de la dernière pluie, elles sont des professionnelles de sexe et bien plus, des voleuses de mari d’autrui", lâche le barman d’un night club de Barumbu très connu des Kinois. Il s’agit de jeunes filles dont l’âge moyen varie entre 12 et 16 ans et qui à certaines heures de la soirée envahissent les rues de la capitale kinoise en quête d’un potentiel bienfaiteur. Elles s’illustrent à la fois dans le pick-poked et dans le travail du sexe.

On peut les apercevoir dans les quartiers chauds de la capitale, plongées dans une tenue sexy, défiler sans une destination précise. Aux chevelures teintés, vêtues sans pudeur, ces filles sont prêtes à tout, d’une simple compagnie autour d’un verre avec un potentiel partenaire aux pires corvées sexuelles avec celui-ci juste pour quelques billets de banque comptant-comptant. La plupart d’entre elles terminent leurs aventures dans une chambre d’hôtel.

Elles prennent soin de passer aux côtés de terrasses. Certaines se déguisent en serveuses. En effet, ce métier n’est qu’une couverture de leur activité sexuelle intense. Une fois, un homme tombe à l’hameçon ; la fameuse " mwana nyoka " se colle à lui comme une sangsue jusqu’au petit matin. C’est le cas d’un fonctionnaire qui, après avoir vidé quelques bouteilles de bière brune, s’est vu emporter dans l’arnaque d’un mwana nyoka qui caressait à souhait et avec audace, sa calvitie au rythme d’une danse urbaine endiablée. L’homme ne la quitta plus des yeux au point de vider ses poches aux rythmes d’un cycle de caresse libidineuse. " Mwana oyo abanga koko na ye te, aza mbe koboma ngai na elengi ", s’est écrié ce vieux achevé par les mains expertes de la petite. Sans le lâcher, la fille maligne extirpe tous les biens de valeur dans les poches de ce vieux croulant ivre à mort.

A peine habillée d’une mini-jupe, après son forfait, elle distrait sa victime d’une exhibition plus ou moins érotique d’une chanson ivoirienne. Il ménage la tête de sa victime dans le creux de son ventre nu. De grande taille, ce vieux fonctionnaire voit cet enfant terrible l’éloigner dans un autre canapé du night club dans la pénombre, à peine d’autres clients pouvaient entendre les gémissements de " Papa na pipo ". Cette mwana nyoka tire le vieux par sa cravate et le pousse à lui administrer quelques coups de rein. Le tenancier du night club se passe de l’orgie qui se déroule dans le canapé, ce dernier ne jure qu’en termes d’argent, la pudeur ne constitue pas sa tasse de café.

C’est aux petites heures du matin que le vigile du night club réveille le vieux d’une nuit agitée. " Yango papa oyo okokende kosambela te, lelo eza dimanche ", lâche le vigile. C’est alors que ce fonctionnaire se rend compte que son portable et son porte-monnaie a pris une autre destination loin de son costard. Comme cerise sur le gâteau, l’enfant a pris soin de glisser dans la poche de sa chemise son soutien gorge. Le vigile témoigne que leur client est reparti sous les pointes de pied avec quelques courbatures dues à l’intense activité sexuelle dans des conditions moins confortables.

Saint Hervé M’Buy

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