mardi 11 décembre 2012

Mode et mœurs : Des pratiques sexuelles à ciel ouvert sur l'avenue Libération


Des inciviques prostituées souillent les caillasses de cinq chantiers

Incroyable mais vrai, un hôtel à ciel ouvert aux abords de l’avenue Libération en face de la maison communale de Lingwala. La montagne de caillasses entreposées par l’entreprise chinoise œuvrant pour des travaux de l’élargissement et l’asphaltage de l’avenue Libération sert ces derniers temps des camouflages aux prostituées et autres inciviques.
Les passants de passage par là ne cessent de décrier ce nouveau marché de sexe qui élue domicile en  ce lieu aux abords de cette grande artère de la ville devant l’Ep 1 et 2 Sainte Marie, à quelque jeu de pierres de la cathédrale Notre Dame du Congo. Il faut se tourner la tête pour ne pas être séduit par les avances de ces professionnels de sexe qui le pratiquent à vil prix.

Ces compatriotes s’adonnent aux frasques sexuelles à souhait une fois à la tombée de la nuit profitant de l’obscurité et de la couverture de la montagne de caillasses. Ce que l’opinion déplore de plus ce que ce vestige de prostituées constitue un tronçon pendant la journée pour les écoliers des écoles environnantes. Ces jeunes gens sont surpris, chaque matin et à la sortie, de trouver dans ce lieu des préservatifs usés de tous les calibres.
Le nombre de déchets des emballages éventrés et des préservatifs usés trahit l’intense activité sexuelle qui se déroule au pied de cette montagne de caillasses. Certains même abandonnent leurs dessous en ce lieu. Les plus petits sont même attirés par la forme du préservatif, il le confond aux ballons d’air de fin de l’année. Un parent d’élève, habitant le quartier constate qu’il règne une certaine complicité avec les forces de l’ordre qui opère dans ce périmètre. Comment peuvent-il tolérer de tels comportements sur une place publique ? s’interroge un sexagénaire. Seul le mur de l’école catholique est témoin des performances immorales de ces inciviques en mal des bas instincts sexuels.
Depuis un temps, l’obscurité régnant en maître dans plusieurs quartiers de la capitale aide les inciviques à opérer des sales besognes. Aux côtés de jeunes délinquants appelés Kuluna qui extorquent les paisibles citoyens de leurs biens, il y a dans les lots d’autres inciviques qui s’adonnent aux scènes d’orgies sur place publique. Dommage ! Ce comportement antisociable est devenu monnaie courante à Kinshasa. La morale bat de l’aile, les anti-valeurs prennent des cornes.
Pour le respect de nos lecteurs, l’Hôtel de ville doit renforcer la police de mœurs pour réglementer les excès de zèle des personnes en mal de la bonne éducation. Et, ces professionnels de sexe kinois doivent savoir que ce métier aussi vieux que le monde se pratique dans les normes. L’Hôtel de ville doit réglementer le secteur pour éviter de choquer les bonnes mœurs et violer l’intégrité morale des enfants.
Saint Hervé M’Buy

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire