dimanche 17 juin 2012

Question de l'heure: 31 % des homosexuels atteints du VIH/Sida

Vagabondage sexuel : pratique  à haut risque pour  la jeunesse  kinoise  
La jeunesse constitue le ¾ de la population congolaise, soucieux de constater qu’en dépit des campagnes  de prévention contre la VIH/Sida, celle-ci s’adonne délibérément jusqu’aujourd’hui  aux pratiques sexuelles à haut risques. Cette problématique a été évoquée à l’Hôtel Le Royal  lors d’un diner-débat organisé dernièrement  par la Voix de l’Amérique sur la lutte contre le Sida en RD Congo.   
Les tranches d’âge compris entre 15 et 25 connaissent un comportement sexuel très actif. Pour certains de ces jeunes, le préservatif est un produit destiné aux vieux et que depuis qu’ils organisent des « surprises-parties », ils n’ont pas encore atteint le VIH/Sida.  Ils pensent pour la plupart que leur âge les immunise contre la pandémie. Dans ces tranches d’âge exposé à la pandémie, il faut compter aussi les homosexuels, des professionnels de sexe, les étudiants et autres femmes libres. Ces derniers constituent une franche de la jeunesse exposée à haut risque au virus du VIH/Sida. Ils se livrent au vagabondage sexuel par la débauche…plus ils s’adonnent, plus leurs risques de contamination s’accroissent…. Et pour cause, les groupes à haut risque, les musiciens, les professionnels de sexe, les milieux estudiantins et autres trafiquants dans les exploitations minières développent des comportements antisociaux allant de la débauche  à la négligence des mesures préventives.
A la lumière des récentes études médicales, Docteur Mboyo a révélé que la maladie touche 31% des homosexuels et un nombre élevé des malades atteints est issu des groupes à hauts risques au sein desquels se recrutent les professionnels du sexe. D’après l’orateur, la campagne devrait être menée d’avantage auprès des tranches d’âge compris entre 15 et 25 ans. Si rien ne fait…il faut s’attendre que ¾ de la population congolaise active va être décimée avec un incident majeur  sur le développement du pays.    
Attention au charlatan  guérisseur du Sida…
Les malheurs des uns font les bonheurs des autres…au premier rang des charlatans de tout acabits qui se prétendent guérir le VIH/Sida….des vendeurs d’illusion courent encore les rues de Kinshasa avec dans leurs mallettes et autres  officines  des solutions miracles non approuvés scientifiquement. A ce sujet, le docteur Mboyo s’est réservé en ces termes : « S’il est vrai que la plupart des tra-praticiens prétendent soigner le Sida. Il est aussi vrai que depuis qu’ils se sont lancés dans ce tapage médiatique à outrance, leurs médicaments n’ont pas été testés dans les hôpitaux et centres médicaux. Dans le même registre, le docteur Mboyo se plaint qu’aucune étude sérieuse n’a été effectuée sur un échantillon important de malades. A ce jour, aucun médicament miracle contre le VIH/Sida de ces officines tradi-modernes n’a pu être homologué par aucun organisme de l’Etat. Il ressort de ce constat que ces charlatans se sont reconvertis en tradi-praticiens pour se faire un peu d’argent sur les malheurs des autres. L’orateur a reconnu toutefois au centre de Mbudi subventionné par l’Etat, plusieurs médicaments traditionnels sont expérimentés sur les malades. Jusque là, les guérissons s’effectuent sur les maladies opportunistes, mais ne détruisent pas le virus du Sida.
Toutefois, le Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida (PNMLS) croit à la recherche locale qui pourra un jour débouché à la mise au point d’un vaccin ou d’un remède purement congolaise. Celle-ci sanctionnera une révolution dans le secteur médical.      
Saint Hervé M’Buy

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