lundi 4 juin 2012

Créateur:Petna Ndaliko, l’ambassadeur de la réunification par la pellicule

Artiste à plusieurs casquettes à savoir chorégraphe, danseur, vidéaste, peintre, écrivain, en plus d’une ceinture noire en karaté, Petna Ndaliko s’est sans tambour ni trompette qu’il s’est exprimé dans plusieurs rencontres culturelles à travers le monde.« Kinshasa n’est pas le Zaïre », a dit en son temps le Président Mobutu en considérant aussi les préoccupations d’autres provinces de la RD Congo en dehors de celles de kinois. Cette vérité constitue également la mission que s’est engagé un cinéaste sortir des provinces de l’Est de leur enclavement culturel, dans une discipline culturel le Cinéma. Il s’appelle Petna Ndalilco Katondolo, Directeur du centre d’échange culturel Yolé Africa - dont le siège se trouve en Ouganda- ce cinéaste ne cesse de damer pour le désenclavement culturel de cette partie de la République. L’artiste a constaté que l’engouement avec lequel les jeunes de Goma s’accrochent à cet art. Le cinéma est la preuve qu’ils veulent non seulement se départager le monopole de cette activité artistique dont la capitale Kinshasa sem­ble en avoir seul le contrôle. Dans l’entendement du cinéaste, c’est une manière aussi de contribuer au processus de réunification et de pacification pays, en ouvrant un large horizon au cinéma.Saint Hervé M’Buy
Pour la petite histoire, Pet­na Ndaliko est né à Goma en 1974 où il a suivi ses études primaires et secondaires avant de fréquenter pour quelques années l’école d’art de Nyundo au Rwan­da. Il reconnaît avoir bénéficié de l’encadrement de l’artiste peintre congolais Tshiboko Mputu, an­cien Président de l’association nationale des plasticiens du Congo ex-Zaïre.

Dans son parcours, il s’est lancé avec les amis dans le théâtre éducatif sur la protection de la faune et de la flore, du reste, il est membre co-fondateur de Maideni- Mouvement écologiste. Puis vint la guerre, les souffrances endurées durant la guerre de l’Afdl en bravant des nuits blanches dans la forêt à 400 Km en fuyant Goma vers Butembo, et en 1994 avec l’afflux massif des réfugiés rwandais à Goma; Petnase décide de s’installer à Kampala, pas comme réfugié mais suit une formation de montage vidéo à l’Université de Kampala et se découvre dans l’univers artistique.

Dans ce milieu, il rencontre le peintre Daniel Kam­bere qui l’encadre en peinture. De fil en aiguille, il fait connaissance du danseur chorégraphe congolais, Faustin Linyekula, avec ce dernier, Petna apprend la danse contemporaine. Artiste à plusieurs casquettes à savoir chorégraphe, danseur, vidéaste, peintre, écrivain, en plus d’une ceinture noire en karaté, Petna s’est sans tambour ni trompette qu’il s’est exprimé dans plusieurs rencontres culturelles à travers le monde.

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