lundi 27 février 2012

Question de l'heure: Koffi Olomidé à Kinshasa en attendant la confrontation



Koffi Olomidé, star de la musique congolaise arrêté, mis en examen et ensuite, relaxé tout en bénéficiant d’une liberté temporaire qui lui a permis de regagner Kinshasa, en attendant la confrontation avec ses trois ex-danseuses dans un mois. Telle est la situation de l’affaire judiciaire en cours à Nanterre en Belgique entre le chanteur et ce groupe d’anciennes collaboratrices.

Nombre de mélomanes de la musique congolaise et particulièrement, les fans de « Quartier Latin International » à Kinshasa, se sont réveillés dernièrement  sur le choc de la nouvelle de l’interpellation du chanteur congolais Koffi Olomidé à l’aéroport Roissy-Charles de Gaule dans la capitale française. Et pour cause ? Koffi Olomidé était recherché par la justice pour une plainte déposé par trois de ses ex. danseuses pour viols et séquestrations.

Pour ces griefs, Koffi Olomidé a été mis en examen par une juge d'instruction de Nanterre, après son interpellation à sa descente d’avion à Paris. Selon l’AFP, la juge d'instruction Sylvie Daunis avait saisi un juge des libertés et de la détention (JLD) pour obtenir le placement en détention provisoire de M. Koffi Olomidé. Mais, le chanteur a choisi de rentrer en République démocratique du Congo, sans attendre la décision du magistrat sur ce point, a expliqué l'avocat.
S’exprimant sur ce propos, la partie défenderesse, représentée par Me Aeschlimann, renseigne que « Koffi Olomidé s'est rendu lundi après-midi de son plein gré à une convocation de la juge d'instruction de Nanterre qui l'a mis en examen pour viols et séquestrations à l’accusation d’une ancienne danseuse du groupe « Quartier Latin International » avait déposé plainte pour viol et séquestration en 2006. Deux ans plus tard, deux autres ex-danseuses du groupe avaient déposé plainte pour les mêmes motifs. L'une des trois était mineure au moment des faits dénoncés ».
Jusque là, il n’y a pas de crainte que Koffi Olomidé croupisse dans une prison, a-t-on appris. A en croire son avocat, Me Aeschlimann, « le dossier d'instruction est complètement vide et creux : il n'y a aucune preuve matériel et les déclarations des trois femmes qui l'accusent de les avoir violées, recèlent de nombreuses contradictions ». Et de relever en outre : « le fait pour les plaignantes de déposer plainte pour viol et séquestration leur permet d'obtenir un permis de séjour temporaire ».
B.A./AFP

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