Jean Goubald dénonce les anti-valeurs de la société  congolaise sous les rythmes de sa guitare acoustique. L'artiste  révéle  la crise d'identité de la jeunesse congolaise. celle-ci cultive, d'une  part, l'éternelle illusion pour migrer en Europe.  Et d'autre, elle  souffre d'un manque criant de modèles, à imiter. la jeunesse congolaise  n'a pas de repères.
  
Jean Goubald rapporte ce qu'il  voit d'une société secouée perpetuellement et souvent sous l'emprise  d'une crise multisectorielle. L'artiste constate dans son inventaire: le  problème congolais, ce n'est pas le pays qui est en panne mais plutôt,  c'est l'homme congolais.Les kinois vivent dans la plupart sur une corde raide entre  l'allégresse et la mélancolie. Face à la conjoncture, ils vivent dans la  peur au ventre...
l'homme, modèle du développement n'est pas considéré.  Il est plutôt retrograder dans son carré loin des projecteurs de la  société congolaise. Il n'a pas même droit aux tapis rouges. La RD Congo  est une société de grands prêtres. Ceux-ci façonnent leurs personnalités  en terme de titre et non des faits à imiter. 
Des grands prêtres  qui sont-ils? Jean-Goubald dresse leur portrait robot. Ils constituent  de nos jours de vendeurs infatigables d'illusion dans la société  congolaise. Ils n'apportent rien en réalité au développement du pays.  Ils font miroiter à la jeunesse un train de richesse, issue le plus de  traffics illicites ou de la corruption.
Et la jeunesse, elle est  impressionnée par les extravagances de grands prêtres. Et dire, les  grands prêtres ont beaucoup à apprendre pour s'épanouir et se développer  ensemble avec le reste du monde. 
Saint Hervé M'BUY 

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