mercredi 17 août 2011

Mode et mœurs : Les " bana nyoka " sèment la terreur au bas de la ceinture




En ce temps de vacances, les " bana nyoka " ont refait surface dans certains débits de boissons avec plusieurs arnaques dans leurs poches. " Ces enfants-là ne sont pas de la dernière pluie, elles sont des professionnelles de sexe et bien plus, des voleuses de mari  d'autrui",  lâche le barman  d'un night club de Barumbu. Il s'agit de jeunes filles dont l'âge moyen varie entre 12 et 16 ans et qui dans certaines heures du début de la soirée envahissent les rues de la capitale kinoise en quête d'un potentiel bienfaiteur. Elles s'illustrent à la fois dans pick-poked et dans le travail du sexe.  On peut les apercevoir dans les quartiers chauds de la capitale, plongées dans une tenue sexy, défiler sans une destination précise. Aux chevelures teintés, vêtues sans pudeur, ces filles sont prêtes à tout, d'une simple compagnie autour d'un verre avec un potentiel partenaire  aux pires corvées sexuelles avec celui-ci juste pour quelques billets d'argents comptant-comptant. La plupart d'entre elles terminent leurs aventures dans une chambre d'hôtel.
 Elles prennent soin de passer aux côtés de terrasses. Certaines même se déguisent en serveuses. En effet, ce métier n'est qu'une couverture de leur activité sexuelle. Une fois, un homme tombe à l'hameçon. La fameuse " mwana nyoka " se colle à lui comme une sangsue jusqu'au petit matin.   C'est le cas d'un fonctionnaire qui, après avoir vider quelques bouteilles de bières brunes, s'est vu emporter dans l'arnaque d'un mwana nyoka qui caressait à souhait et avec audace, sa calvitie au rythme d'une danse urbaine  endiablée " pongo ". L'homme ne la quitta plus des yeux au point de vider ses poches  aux rythmes d'un cycle de caresse libidineuse. " Mwana oyo abanga koko na ye te, aza mbe koboma ngai na elengi ", s'est écrié ce vieux achevé par les mains expertes de la petite. Sans le lâcher, la fille maligne extirpe tous les biens de valeurs dans les poches de ce vieux croulant ivre à mort.
 A peine habillée d'une mini-jupe, après son forfait, elle distrait sa victime d'une exhibition plus ou moins érotique  de la danse " pongo ". Il ménage la tête de sa victime dans le creux de son ventre nu.  De grande taille, ce vieux fonctionnaire voit cet enfant terrible l'éloigner dans un autre canapé du night club dans la pénombre, à peine d'autres clients pouvaient entendre les gémissements de " Papa na pipo ". Cette mwana nyoka tire le vieux par sa cravate et le pousse à lui administrer quelques coups de rein. Le tenancier du night club se passe de l'orgie qui se déroule dans le canapé, ce dernier ne jure qu'en termes d'argent, la pudeur ne constitue pas sa tasse de café.  
C'est aux petites heures du matin que le vigile du night club réveille le vieux d'une nuit agitée.  " Yango papa oyo okokende kosambela te, lelo eza dimanche ", lâche le vigile. C'est alors que ce fonctionnaire se rend compte que son portable  et son porte-monnaie a pris une autre destination loin de son costard.  Comme cerise sur le gâteau, l'enfant a pris soin de glisser dans la poche de sa chemise son soutien gorge. Le vigile témoigne que leur client est reparti sous les pointes de pied avec quelques courbatures dues à l'intense activité sexuelle dans des conditions moins confortables.
Saint Hervé M'Buy

2 commentaires:

  1. ²²qui des candidats les plus en vue aux élections présidentielles est capable de nous arreter ce phénomène?

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  2. sans doute le vieux de Limete....

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