jeudi 29 mai 2014

Event : Kinshasa à la cadence de percussions « Mbonda Elela II »

Du 30 mai au 1er Kinshasa aux rythmes du Festival « Mbonda Elela II »

À moins de 72 heures de l’ouverture du Festival Mbonda Elela, rencontre des percussionnistes, ce week-end du 30 mai au 1er, les sources sûres révèlent que certains invités sont déjà sur le sol kinois.
En provenance de Côte d’Ivoire, Rita Djieka Legre a confié aux Dépêches de Brazzaville qu’elle a « plusieurs cordes à son arc ». Ce n’est en effet pas trop dire quand l’on sait que l’Ivoirienne joue tout à la fois à la batterie, aux percussions, particulièrement le djembé, chante et danse, « plusieurs atouts », comme elle le dit, qui font d’elle une artiste d’exception.
Conteuse à la base, ce qui justifie son affiliation à la Compagnie Naforo-Ba de Taxi-Conteur et dont elle porte le label avec fierté, Rita Djieka s’est lancée depuis 2012 dans une carrière solo comme danseuse, chanteuse et percussionniste. C’est sous cette casquette qu’elle prend part à la seconde édition du Festival Mbonda Elela.
À Kinshasa, Rita va représenter les Femmes battantes, un groupe de cinq percussionnistes dont elle est l’initiatrice voilà un an. Elle a créé ce collectif féminin avec l’ambition de « s’imposer » sur la scène quitte à donner sens à sa devise : « Ce que l’homme arrive à faire, la femme peut arriver à le faire. Il suffit d’y mettre de la volonté ».
Véritablement lancé depuis mars dernier, son collectif, Femmes battantes, met en relief des « femmes talentueuses ». Quant à sa prestation prévue le 1er juin, elle en a parlé comme étant un spectacle de fermeture inédit fait de « percussion, danse, chant a capella et jonglage de feu ». L’Abidjanaise le conçoit, tel un moment« d’échange culturel musical avec les Congolais » a-t-elle expliqué aux Dépêches de Brazzaville.
Simolo Katondi, une batterie, sept tambours, un lokole
Simolo Katondi, lui aussi déjà dans la capitale, est à l’affiche le 31 mai à Mbonda Elela. Président fondateur de « Les Bana Kin percu » entend offrir à Kinshasa l’occasion de le découvrir dans un show où batterie et percussions règneront en maîtres.
C’est du reste sous l’étiquette de « soliste tam-tam » qu’il s’est présenté aux Dépêches de Brazzaville rappelant alors ses débuts dans la percussion dans le groupe Percussions Elima de Maître Nono. Et à propos de son spectacle, l’ancien batteur de Quartier Latin et de Viva la Musica a laissé entendre qu’il investira la scène de Mbonda Elela avec « une batterie, sept tambours dont un lokole et deux clochettes en métal (communément appelé ngongi dans le langage local) ».
Quant au répertoire, Simolo a prévu d’interpréter « huit morceaux de quatre à cinq minutes chacun ». Mbondo blues est celui d’entre eux qui, à son avis, illustre le mieux le concept Mbonda Elela visant la promotion des percussions. Il précise ici qu’il a dans sa discographie deux albums exclusifs de percussion.
Il faut le souligner que les deux soirées, le 31 mai et 1er juin, vont se dérouler sur l’avenue devant l’entrée du Centre Wallonie Bruxelles.
OM

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