mardi 10 décembre 2013

Lecture du temps : Une fondation pour pérenniser les œuvres de la journaliste Elysée Odiekila

Elysée Odiekila
Un an après sa disparition Une fondation pour pérenniser les œuvres de la journaliste Elysée Odiekila Membres de famille, collègues de service, confrères dans la corporation, amis et connaissances, se sont souvenus d’Elysée Odiekila, ancienne journaliste au quotidien « La Référence Plus », lors d’un culte d’action de grâces organisé le vendredi 6 décembre 2013 au Temple du Jubilé Bolingo à Ngaliema Ozone.
A cette occasion, il a été procédé au lancement des activités de la Fondation qui porte son nom et qui a pour mission de pérenniser les œuvres chrétiennes de charité que « Elise » avait commencées de son vivant.
 En effet, a indiqué sa sœur Dorcas, la Fondation Elysée Odiekila « FEODI » a pour mission principale la promotion de développement social des personnes défavorisées et démunies. Concrètement, elle va, entre autres, assister les nécessiteux( prisonniers, veuves, orphelins, indigents, enfants de la rue, handicapés physiques, etc.) ; éduquer et former professionnellement en vue favoriser la réinsertion sociale des personnes nécessiteuses à travers la coupe et couture, le rattrapage scolaire, etc. ; créer une station radiotélévision pour faciliter la vulgarisation des activités de la Fondation ; réaliser des activités agro-pastorales en vue de contribuer à l’alimentation des catégories sociales visées et d’avoir des revenus financiers pour accroitre l’assistance sociale aux mêmes personnes ; former en permanence, recycler et perfectionner les filles-mères et autres laissées pour compte ; etc. En quête de financement ou d’un partenariat, la Fondation dispose déjà, en propre, d’une parcelle au quartier Ngombe-Lutete, sur laquelle 5 salles de classe sont en construction, et d’une jeep 4x4 de marque RAV 4.
Son siège est installé sur l’avenue Mpangala n°28, quartier Musey dans la commune de Ngaliema. Née et éduquée dans une famille croyante méthodiste, Elyse s’était distinguée dans la corporation par son assiduité et son application au travail tant dans la presse écrite (La Référence Plus et Journal du Citoyen), que dans des organismes internationaux où elle a presté (Coopération Technique Belge et Médecins Sans Frontières). Ancienne de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication, où elle a obtenu son diplôme de licence en journalisme, ses confrères et consœurs dans le métier ont témoigné, à l’occasion du culte de vendredi, son infatigabilité au travail de journaliste car « n’hésitant jamais à passer la nuit à la rédaction pour remplir sa tâche de chef d’édition… » Concernant la cause d’autrui, son amie et collègue, Sheillah Mayemba Palata, a souligné qu’Elyse Odiekila était une servante de Dieu qui a su porter le fardeau des problèmes des autres pour lesquels elle n’a cessé d’intercéder. A l’en croire, la Fondation Elysée Odiekila est donc un symbole du vécu quotidien de la Parole de Dieu, de l’amour de prochain, de l’équité, de la fierté, du patriotisme et de l’unité des enfants de Dieu. Née à Kinshasa, le 12 octobre 1983, elle est tombée malade après une mission de service dans la Province Orientale et s’est éteinte rapidement le jeudi 6 décembre 2012 à 9h05’ du matin, au Centre hospitalier Monkole.
Tshieke Bukasa

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