mercredi 17 juillet 2013

Créateur : Patsha Bay ne cesse de surprendre le public

Artiste à plusieurs casquettes Patsha Bay
Artiste  à plusieurs casquettes…
Séducteur, charmeur, ce gentleman ne cesse de surprendre ses mélomanes. Patsha Bay se définit comme un artistique pluridisciplinaire. Pour lui, l’essentiel, c’est d’apporter le bonheur au public qu’il l’admire. Artiste musicien (Rnb, hip hop), présentateur d’une émission pédagogique, cinéaste,…. Patsha Bay se débrouille tant bien que mal dans toutes ces casquettes. Après l’entretien qu’il a accordé sur eventsrdc.com, il ressort que dans sa peau de musicien et de 7ème art, il prépare un nouvel opus et il est en tournage de deux longs métrages qui, l’année 2013 ne verra pas sa fin, sans ses œuvres sur le marché.
Quelques phrases sur votre parcours ?
J’ai un parcours très varié. D’autant plus que j’ai commencé dans la musique, il y a environ 15 ans. Brusquement, le cinéma m’a rejoint en chemin. J’ai aussi présenté une émission à l’échelle nationale qui s’appelle Tosalel’ango, produite par une organisation non gouvernementale (Ong). Mon parcours est très riche et plein d’émotions.
De la musique au cinéma, il n’y a qu’un pas. A quelle occasion êtes-vous retrouvé dans le 7ème Art ?
Je me suis retrouvé dans le 7ème Art par la force de ma pensée. Avant même que je sois contacté pour mon premier tournage dans un film, mon entourage m’appelait déjà Jack Bower. Je m’y voyais déjà dans le monde du cinéma. Et lorsque, j’étais appelé pour un casting, je me suis dit que mon destin était accompli. Je l’écris et je le dis souvent I am a dreamer.
Parlez-nous de vos débuts au cinéma ?
Le tout premier film qui m’a donné une forte visibilité dans ce domaine est Viva Riva. Avant, j’étais dans la musique et dans d’autres choses liées aux arts. Ce n’est pas facile de commencer sa carrière avec un premier rôle et aussi intense. Aujourd’hui, ça va. Je suis devenu sélectif. Plusieurs propositions tombent sur ma table et je réfléchis avec mon équipe avant d’y répondre. Viva Riva fut une très belle expérience et il m’a ouvert plusieurs portes.
Combien de films (court, moyen et long métrage) avez-vous déjà tourné ? Jusque-là, je n’ai tourné qu’un long métrage et je suis en préparation pour deux autres longs métrages qui sortiront sauf imprévus avant la fin de cette année.
Que représente Viva Riva dans votre vie ?
Jusqu’au moment où nous réalisons cette interview, Viva Riva reste ma référence. Ce film, je dois le dire, a été produit par Formosa et Mg production, et réalisé par Djo Tunda wa Munga.
Avez-vous dejà pris part à des grandes soirées ou événements cinématographiques grâce à Viva Riva ?
J’ai participé à beaucoup de grandes soirées depuis la sortie de Viva Riva. Je citerais l’ouverture du Festival de Berlin en 2011, le MTV Movie Awards à Los Angeles, les AMAA au Nigeria, l’ouverture du festival d’Angoulême en France, les African Films Festival au Lincoln Center à New-York, l’ouverture du Festival du Film Africain à Lausanne en Suisse, les Magrittes du cinéma à Bruxelles,… Il nous faudra un bouquin pour tout citer (rire).
Etes-vous toujours musicien ?
Oui. Je le suis toujours. D’ailleurs, ces derniers temps, je suis beaucoup concentré à mes projets musicaux. A travers mes liens sur Youtube, vous visualiserez facilement mes nouvelles œuvres.
Que préparez-vous pour les prochains mois ? Comment s’appellera-t-il ?
Je prépare un nouvel album qui s’appellera Maturity et dont le maxi single Trinity tourne déjà sur plusieurs chaînes internationales et sur le câble. C’est The One Music dont je suis le CEO qui produira cet opus. Mon éditeur est Régis Prod. Avec quels artistes musiciens internationaux, aimeriez-vous chanté ? J’ai un regard sur Corneille que j’aime beaucoup et aussi la nouvelle vague des artistes africains tels que D Banj, Wiz, Kid et Nato C.
Comment conciliez-vous musique, cinéma et vie de famille ?
Ce n’est pas facile. C’est beaucoup de pressions, mais je tiens le coup. Je profite pour adresser mes remerciements à ma femme pour son soutien, à mes adorables filles et à tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, soutiennent mes œuvres. Much love. Peace !
A quand une production musicale de Patsha Bay en RDC ?
La RDC me verra à la fin de cette année 2013. Le temps pour moi de bien agencer mon agenda qui est très chargé. Je garde un regard très reconnaissant pour mes fans de là, qui ont fait de moi ce que je suis. Merci à vous tous. Je travaille ardemment pour vous proposer des belles choses.
Onassis Mutombo

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