jeudi 20 juin 2013

Mode et mœurs : Des nouvelles formes de violences sexuelles sur la toile

le respect de la vie privée en danger
Les femmes congolaises doivent s’approprier les NTIC
Un nouveau plaidoyer pour l’éradication des nouvelles formes des violences basées sur le genre doit être mis sur orbite. Les voix s’élèvent de plus en plus contre les nouvelles formes des violences à l’égard de la femme. Ces nouvelles formes des violences basées sur le genre sont consécutives aux effets pervers des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
En effet, sur les téléphones portables et autres sites Internet, il se dégage un constat déplorable,   des images et messages à controverse qui n’honorent nullement la dignité de la femme, sont visibles sur la toile. C’est dans cette approche de chose que plusieurs tribunes réfléchissent sur les voies et moyens pour contrer cette nouvelle vague de violences basées sur le genre.
Cette stéréotype très poussée contre l’image de l’être féminin, en tant que mère et protectrice de famille énerve non seulement les bons sens, mais également ne ressort pas de la culture congolaise. Contrairement aux autres violences d’actualité telles que ce qui est vécu à l’Est de la RD Congo, par voie des NTIC, ces nouvelles formes des violences basées sur le genre ont des effets désastreux, à grande échelle, non seulement sur l’intégrité morale des personnes visées, mais aussi auprès des internautes en général. Combien des internautes sont estomaqués de voir sur leurs boites e-mail, sur leurs compte facebook  et sur certains sites des images non désirées et autres blagues de mauvais goût. Ces genres des messages sont aussi téléchargés dans des téléphones portables  par voie des sms et autres dispositifs multimédia, (bluetooth) tels que les images incorporés d’avance dans les téléphones d’occasion. Seul l’usager sait faire quoi de cela, tout dépend de son éducation et de son état d’esprit.
S’approprier les NTIC pour la dignité humaine
Pour faire face à cette évasion des NTIC par des inciviques et autres personnes immorales, il est donc question de se réapproprier la technologie. Le boum des téléphones portables et autres NTIC à travers des réseaux sociaux  avec ses effets pervers n’a sûrement pas préparé les congolais à faire face à ses dérapages.
 Le grand coup de ballet traîne à venir pour éradiquer ces nouvelles formes des violences basées sur le genre. Rares sont des associations spécialisées dans les questions du genre qui se penchent sur cette problématique. Dans ce registre, l’Ucofem est monté sur le créneau en initiant des actions de lobbying auprès des opérateurs des médias, des politiques, de la société civile et autres activistes des droits de l’homme pour contrer ces vagues des violences basées sur le genre. Parmi les questions abordées particulièrement dans cette tribune de cyberdialogue, la problématique de la « cyber vandalisme » est aussi à l’ordre du jour.
Il est question de mobiliser la société civile, à informer la population contre l’usage pervers des NTIC, notamment les téléphones portable et autre internet. Mais aussi, mobiliser les décideurs et le Parlement à concevoir des lois plus corsées pour éradiquer la cybercriminalité et autres effets pervers des NTIC.
Il est question d’informer les femmes sur les nouvelles formes de violence. Celles-ci viennent alourdir le chapelet des violences faites à la femme déjà décrié par l’opinion public. Il est aussi question d’informer, de former et renforcer les connaissances de ce public cible, les femmes et jeunes filles, sur les technologies de l’information et de la communication.
Beaucoup d’internautes ignorent qu’en usant des sites Internet, d’autres images perverses portent atteinte sur la dignité des concernés, du prochain. Mais également par solidarité, cet engouement à la perversité n’enchante pas des âmes sensibles et autres personnes épris des bons sens. C’est donc une forme des nouvelles violences basées sur le genre.
Dans le cadre des actions des lobbyings contre ces nouvelles formes des violences, il est aussi  question de sensibiliser les parents pour leur montrer que même les jeux vidéos, il faut bien les choisir. « Il faut boycotter ceux qui perpétuent la violence basée sur le genre par voie des NTIC, mais aussi qu’il faut que les parents apprennent à leurs enfants les dangers liés au téléphone portable ou internet et non pas les traumatiser en essayant à chaque fois de contrôler leurs utilisations », soutiennent les activistes de l’approche genre.
Dans une approche de renforcement des capacités, il est déterminant de préparer la femme à s’approprier les NTIC par une formation adéquate à son usage. Il faut aider la femme et la jeune fille à user des technologies de l’information et de la communication pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Cette approche innovatrice de sensibilisation  permet de montrer que les violences que vivent les femmes dans la vie quotidienne se reflète dans des technologies qui de plus en plus font partie de nos vies (elles continuent dans la vie virtuelle).
C’est dans cette optique que certaines ONG, en l’occurrence l’Ucofem, Gender Links et « Si jeunesse savait » s’en vont en guerre contre ces nouvelles formes des violences basées sur le genre. En général, cette forme des violences discrédite l’image de la femme. Sans compter certaines campagnes publicitaires qui chosifient la femme. Pour la petite histoire, une réputation salit, un secret mis à nu peut faire mal et même coûter la vie à une personne. Il y a des moyens de se protéger contre cette vague de violences. Les femmes et les filles doivent être informées des dérapages NTIC et apprendre en s’en approprier pour mieux préserver leur image de marque, en tant mère et future mère. Alors internautes, un peu de pudeur et de l’éthique sur la toile.
Saint Hervé M’Buy

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