vendredi 9 mars 2012

Genre : M.A. Lukiana favorable au leadership féminin en RD Congo

Madame Lukiana aux côtes du 1er ministre intérimaire
Le monde a célébré le 8 mars la journée internationale de la femme sous le thème «L’autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l’éradication de la pauvreté et de la faim, le développement et les défis actuels ».
   A Kinshasa, un grand défile de plaidoyer  et de visibilité a été organisé sur le boulevard Triomphal sur la place  du cinquantenaire, présidée par le 1er ministre intérimaire, Louis Alphonse Koyagialo. Toutes les femmes de  toutes  tendances confondues ont rivalise d’ardeur pour démontrer leur savoir faire pour assurer le développement de la RD Congo.  A l’occasion, la ministre du genre, de la famille et de l’enfant, Marie-Ange Lukiana Mufwankolo  a encouragé la femme à être financièrement autonome.
Pour le 1er ministre intérimaire et représentant du Chef de l’Etat,  c’est une grande fierté et un honneur pour la femme rurale de voir son temps de travail réduit et ses tâches domestiques ne puissent plus être une corvée.   Et quant au gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta,  la journée internationale de la femme est une opportunité à la femme de s’exprimer pour son épanouissement.
L’apport de femmes indispensable pour le pays 
Pour cette année 2012, a fait remarquer la ministre,  la communauté internationale a décidé de célébrer les femmes rurales, en invitant chaque pays à œuvrer pour les rendre autonomes avec plus des capacités techniques, matérielles et financières en vue de leur permettre de lutter plus efficacement, contre la faim et la pauvreté. Celles-ci, d’après l’oratrice,  secouent la majorité de la  population. Et de fil en aiguille, Il est demandé aussi de renforcer le rôle des femmes rurales dans la dynamique du développement.
A cet effet, la ministre Lukiana estime que l’apport de femmes et des filles rurales et péri-urbaines de la R.D. Congo est indispensable à l’économie du pays.  Il contribue à un pourcentage très élevé, dans les activités financières du secteur informel de l’économie et du commerce où elles apportent une contribution vitale, a constaté la ministre. 

La femme congolaise au centre du développement 
« S’il est vrai que la réduction de la pauvreté que notre peuple appelle à tue tète « social », il reste aussi vrai que l’augmentation de la croissance exige l’amélioration de la productivité de la population active, représentées majoritairement par les femmes, surtout celles rurales et de la base », a-t-elle indiqué dans son message à la nation. 
Dans ce registre, la ministre du genre, de la famille et de l’enfant note  la nécessité de voir les droits humains des femmes protégés et promus autant que ceux des hommes à tous les niveaux et dans tous les secteurs par une démarche stratégique.  Celle-ci vise au renforcement de la productivité, des capacités de production des femmes et à l’amélioration de leur niveau de revenu ainsi que leur participation au défis actuel en RD Congo qui sont la paix, la démocratie et la cohésion nationale.

Les avancées significatives pour la RD Congo

Arrivée au terme de son mandat au sien du gouvernement   d’ Adolphe Muzito, la ministre  n’a pas manqué de révéler à l’assistance quelques avancées significatives en RD Congo sur la question du genre. Selon la ministre, aujourd’hui,  la RD Congo  a renforcé le mécanisme institutionnel d’encadrement de la femme, de la famille et de l’enfant et l’a rendu plus visible, plus consistant, mieux structuré et mieux outille.
« Notre pays a doté les femmes des outils de travail en termes des lois, des politiques, des stratégies à travers ce mécanisme, des programmes et des structures d’opérationnalisation, avec une ouverture sur les pistes de financement, qui sont autant d’opportunités pour agir davantage dans la population profonde en faveur de l’habilitation constructive de la femme, et de la société en général », a témoigné la ministre Lukiana.
De ce qui précède, les résultats de ce travail se ressentent déjà dans la vie d’un bon nombre de compatriotes en termes d’éveil, d’autopromotion, d’emplois, de bien être, avec un immense espoir de changement qualitatif des repères de vie, a constaté la ministre.

Pour Marie-Ange Lukiana Mufwankolo,  la grande marche du 08 Mars est un moment de visibilité et de plaidoyer qui fait participer en même temps, dans une même vision, des millions des femmes, qui communient avec les autres composantes de la Nation, en temps réel, grâce aussi à l’efficacité de la communication.
Pour surmonter tous ces défis liés développement, la ministre Lukiana  demande à toutes les femmes du Congo, de s’accepter mutuellement et d’être unis, car c’est l’union qui fera la force du Congo, estime-t-elle. Elle a révélé  aussi de la nécessité pour la femme du Congo de cultiver sa dignité et de ne pas céder à des excès ou action dégradante car c’est la dignité de chaque femme là où elle est, qui fera avancer la cause de toutes les femmes dans le pays et dans le Monde.
Saint Hervé M’Buy   

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