mercredi 24 août 2011

Les créateurs: La licothec veut faire de la comédie congolaise des supports d'évangélisation


Les artistes comédiens et cinéastes à mouvance chrétienne s'organisent pour faire de leur art un canal d'évangélisation. Et pour ce faire, un poignet d'artistes vient de mettre sur pied cette nouvelle corporation nationale des comédiens et d'acteurs engagés à la vulgarisation de la parole biblique par le théâtre et le cinéma. Cette nouvelle corporation nationale est dénommée  la Ligue congolaise de théâtre et du cinéma chrétien en sigle " Licothec ".
En gestation depuis août 2010, cette nouvelle plate-forme de comédiens et acteurs compte de nos jours, une vingtaine de troupes et compagnies théâtrales de Kinshasa.
Cette initiative va permettre à ses différents groupes à se regrouper et faire un front commun pour défendre et mener à bien leur mission  dans la société congolaise.   Comme l'ont si bien indiqué les animateurs de cette nouvelle corporation, en tant qu'artistes, ils ne sont pas là pour dénaturer l'œuvre artistique où limiter la création de chaque groupe. Mais ils ont pour mission, de canaliser leur scénario  dans l'optique de l'évangélisation. Donc après chaque saynète ou épisodes, les téléspectateurs seront édifiés devant leurs petits écrans. C'est cela la particularité du travail qui sera abattu par les troupes et compagnies de théâtre regroupés par la Licothec.  Dores et déjà, un code de bonne conduite est déjà en vigueur pour triller au volet les groupes et compagnies théâtres qui devront faire partie de cette nouvelle corporation nationale des comédiens et acteurs.
Une autre tâche est liée aussi à l'aspect show business. Désormais, les débauchages seront contrôlés à la loupe par les animateurs de la Licothec entre différents groupes faisant partie.  Toutefois, le plus grand travail qui les attend sans nul doute, c'est de procéder à la remise à niveau de différents groupes qui se créent à l'espace d'un matin sans tenir compte des normes en matière artistique.
En général, pour les structures culturelles congolaises doivent rendre leurs produits vendables sur le marché de l'art. Ce que l'opinion constate : plusieurs acteurs sont formés sur le tas. Ils brillent sur les petits écrans dans leur médiocrité au point de pousser certains téléspectateurs à zapper leurs productions. Ce Dieu là qu'ils comptent évangéliser aux " païens " à travers le théâtre et le cinéma, c'est le Dieu de l'ordre. A bon entendeur salut.
Saint Hervé M'Buy

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