mercredi 3 août 2011

création: La Compagnie « Les itinérants » engendre « Pensée amère »

La Compagnie « Les itinérants »  engendre « Pensée amère »
«La pensée amère » constitue un véritable plaidoyer  en faveur de l’enfant dit « sorcier ». C’est l’intitulé du tout nouveau spectacle de danse de la compagnie de ballets et de théâtre « Les itinérants ». Ce  spectacle réalisé par le chorégraphe brazzavillois Célestin Kauset a connu sa grande première dernièrement au Café  de l’Institut français de Kinshasa, puis une autre production au Ciaj à N’Djili.
Dans un concert de tambours soutenu par des exhibitions endiablées des danseurs en transe, le sort d’une jeune fille est mis en jeu au village. Son destin tragique  est sanctionné par sa propre mère. Celle-ci a envoûté sa fille au point de l’exposer au mépris de la société. Identifiée comme une sorcière, cette jeune vit sous le régime de la maltraitance.  Et puis, dans un élan de solidarité,  cette même société revient à la charge pour innocenter cette enfant de la déperdition, et la remettre dans ses droits.
Ce spectacle planche donc sur plusieurs tableaux d’émotions et des scènes à la fois des rites ancestraux sortis de la tradition africaine. Cette chorégraphie plus ou moins métissée  est caractérisée par des expressions corporelles et acrobatiques des danseurs.  Leurs corps expriment différentes émotions humaines : la colère, la révolte, la pitié. Cette combinaison de séquences de danses et des émotions n’a pas laissé  le public indifférent. C’est le point fort de ce spectacle qui a été quelque peu trahi par la tenue vestimentaire des artistes. Celle-ci ne restitue pas le contexte de l’histoire.
Camille Milabyo, Directeur artistique  de la compagnie de théâtre « Les itinérants »  a lancé un appel au public afin qu’il puisse critiquer ce spectacle qui est encore en création. N’ayant pas encore atteint la phase finale de sa création, ce spectacle s’arme déjà d’une mission, celle de conscientiser l’opinion contre la maltraitance des enfants. Cette pratique expose certains enfants dits sorciers à tort ou à raison aux mauvais 
Saint Hervé M’Buy

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