mardi 15 décembre 2015

Mode et mœurs: Les homosexuels exposés aux VIH/Sida énervent les bonnes mœurs à Kinshasa

Dans la ville province de Kinshasa en RD Congo, entre lucre et passion,  de petits groupes d’homosexuels tentent timidement de se faire une place au soleil dans les artères de Kinshasa. Dans les points chauds à Kinshasa by night tels qu’au quartier Yolo dans la commune de Kalamu, dans les salons de coiffure dames un peu partout à Kinshasa, à bon marche dans la commune de Kalamu, ils ont créé leur club de rencontre.  De fil en aiguille, ils exposent non seulement aux injures et à la moquerie de la société qui désapprouve leurs déviations sexuelles.  Les experts en santé voient par leurs comportements d’un risque accru aux IST et VIH/Sida. Ils gênent le public dans leurs accoutrements un peu osé et grotesque. 

Dans un night club, un homosexuel,  vêtue comme une dame, s’est retrouvé dans une toilette pour homme, son prédécesseur lui a prié d’aller voir ailleurs chez les dames.  Décidément la scène est passé au ridicule. Il se fait passer pour une femme, mais devant l’urinoir, il est forcé de se soulager chez les hommes.
Certains d’entre eux sont encouragés par des  mouvements gays à travers le monde. D’autres s’accrochent à cette pratique pour souci de lucre. Etre homosexuel c’est une volonté qu’affiche une personne de marcher à l’encontre de  la tradition. Il est possible de naitre efféminé, mais  homosexuel  on le devient par  une certaine initiation ou snobisme.   De nos jours, les homosexuels  essayent petit à petit de sortir de la clandestinité dans laquelle ils vivaient depuis des années, à cause des regards généralement hostiles des gens. La clandestinité aussi expose ses compatriotes à se détourner des organisations qui œuvrent contre le VIH/Sida et IST. Ils ne sont pas fichiers parce qu’ils opèrent dans la clandestinité. Et leur pratique est classée à risque plus que ceux des hétérosexuels dans la mesure où leur mode de prévention parait un peu spécifique.
Certains tentent aujourd’hui de revendiquer ce qu’ils considèrent comme leur droit. Jusque là à Kinshasa, face à la mondialisation,  la législation restreint la liberté des homosexuels. Alors qu’ailleurs, les homosexuels peuvent se marier ; mais ce n’est pas le cas en RD Congo. Si les articles 40 de la Constitution et 330 du Code de la famille garantissent le droit au mariage à tout citoyen. La loi est stricte. Certains textes sont particulièrement explicites quant aux personnes qui peuvent contracter ce lien. « Toute personne a le droit de se marier à la personne de son choix, mais de sexe opposé… » Donc, les homosexuels ont tort à aller à l’encontre de cet esprit de la loi.
Dans la société congolaise, l’homosexualité est désapprouvée dans la plupart de cas. Les gens considèrent les homosexuels comme des personnes anormales.  L’Eglise en général  taxe l’homosexualité de sorcellerie ou déviation sexuelle, de la débauche et autre pratique digne d’orgie. . En Afrique, cette pratique a existé depuis toujours mais dans la clandestinité. Dans ce cas, elle a été souvent  liée à la magie et à des pratiques mystiques.
 Saint Hervé M’Buy

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