une oeuvre de l'artiste Kiripi |
La famille du regretté jeune artiste photographe et cinéaste congolais, Kiripi Katembo Siku vient de créer une fondation pour pérenniser les œuvres de l’artiste. D’ailleurs cette structure culturelle est dénommée « Fondation Kiripi Katembo ». La présidence de cette nouvelle structure culturelle est assurée par Mme Dada Kahindo, la jeune sœur de l’artiste et comédienne de surcroit.
Dada Kahindo, Présidente de la "Fondation Kiripi Katembo" |
“Préserver l’œuvre de l’artiste photographe et
cinéaste congolais Kiripi Katembo Siku, et encadrer des jeunes artistes”. Tels
sont les défis que s’attèlent à relever la Fondation Kiripi Katembo Siku qui
vient de voir le jour à Kinshasa sur initiative de la famille du regretté jeune
artiste dont la renommée a traversé les frontières. C’est sa jeune sœur
et artiste comédienne de surcroit, Dada Kahindo Siku qui assure la présidence
de cette nouvelle structure qui devient désormais l’interlocutrice valable et la
gestionnaire des œuvres et projets de Kiripi.
D’après la liquidatrice de la succession de Kiripi
Katembo, et présidente de la Fondation, Dada Kahindo, l’idée de la
création de la fondation est partie juste après la mort de l’artiste. « On
s’est constitué en famille pour voir comment décider des
choses ; comment gérer les œuvres de Kiripi et ses projets assez
énormes. On a pensé à choisir qui sera la personne liquidatrice de la
succession des biens de Kiripi et
j’étais désignée, il fallait mettre en place une stratégie pour sauver
les œuvres de l’artiste. Alors nous avons pensé ensemble mettre en place une
fondation », a expliqué Dada Kahindo. Cette fondation va servir
à préserver le travail de cet artiste. De son vivant, Kiripi Katembo a
évolué sur plusieurs disciplines culturelles en dehors de la photographie, il
s’est illustré aussi dans des projets de productions cinématographiques. Il a osé
mettre sur pied la première édition de la Biennale de Kinshasa en 2014.
L’œuvre de Kiripi
Photographe de l’urbanité, Kiripi Katembo se
nourrissait du chaos de Kinshasa, la ville aux 9 millions d’habitants, qu’il
disait ne vouloir quitter pour rien au monde. Les Kinois étant réticents à se
laisser mettre en boîte, l’artiste photographiait les flaques d’eau et les
reflets humains et architecturaux qui en découlent. Puis il exposait ses photos
à l’envers, brouillant un peu plus les repères du regard.
Comme tout jeune artiste motivé, Kiripi laisse
derrière lui plusieurs projets de haute facture. Kiripi avait de la fougue en
termes d’initiatives. Il concrétisait ses rêves. Le plus récent qui a capté le
monde, c’est d’avoir osé mettre sur pied la première édition de la Biennale de
Kinshasa en 2014. Ses œuvres sont actuellement exposées à la Fondation Cartier
dans le cadre de l’exposition Beauté Congo.
Dans sa jeunesse, il a tant rêvé être pilote de ligne mais le destin a fait qu’il s’est tourné vers les arts visuels. Pour ce faire, il va fréquenter l’Académie des beaux-arts. D’abord attiré par la peinture, il se tourne vers la photographie et la vidéo à 27 ans. Kiripi Katembo s’est distingué dans sa carrière.
Il faisait partie de la génération montante des photographes issus du continent. En parallèle de sa carrière photographique prometteuse, il n’a jamais abandonné le « cinéma » comme il disait, enchaînant les projets de films expérimentaux, documentaires, fictions… C’est sa série « Un regard », réalisée en 2009, qui va le faire connaître.
Il est lauréat de la Fondation Blachère lors des Rencontres de la photographie à Bamako en 2011 et la série connaît ensuite un succès à rebondissements, une des images illustrant l’affiche du festival d’Avignon en 2013.
Saint Hervé M’Buy
Dans sa jeunesse, il a tant rêvé être pilote de ligne mais le destin a fait qu’il s’est tourné vers les arts visuels. Pour ce faire, il va fréquenter l’Académie des beaux-arts. D’abord attiré par la peinture, il se tourne vers la photographie et la vidéo à 27 ans. Kiripi Katembo s’est distingué dans sa carrière.
Il faisait partie de la génération montante des photographes issus du continent. En parallèle de sa carrière photographique prometteuse, il n’a jamais abandonné le « cinéma » comme il disait, enchaînant les projets de films expérimentaux, documentaires, fictions… C’est sa série « Un regard », réalisée en 2009, qui va le faire connaître.
Il est lauréat de la Fondation Blachère lors des Rencontres de la photographie à Bamako en 2011 et la série connaît ensuite un succès à rebondissements, une des images illustrant l’affiche du festival d’Avignon en 2013.
Saint Hervé M’Buy
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