Là ou la télévision
s’arrête, la radio continue…
Le
feuilleton radiophonique « Vivra verra, l’avenir nous le dira » de l’Ong américaine PMC (Population Media Center –
centre média pour la population) a été présenté au public vendredi dernier au
siège du Ciaj dans la commune de N’Djili par Valentin Mitendo Muadi, Directeur
artistique du théâtre de la Compagnie théâtrale les Intriguants. En effet, ce
projet rentre dans le cadre de changement de mentalités sur certaines questions
sociales liées aux violences domestiques,
à la santé maternelle et infantile et à la sexualité précoce. Au total, huit
épisodes de ce feuilleton sont mis à la disposition des auditeurs
particulièrement ceux de la Radio Okapi en RD Congo. Le rendez-vous est pris
chaque mardi (21h00) et dimanche (11h00) sur les ondes de la radio onusienne.
Pas de souci pour ceux qui peuvent en manquer. Ils ont la possibilité de se
rattraper aux jours programmés pour la rediffusion : jeudi (21h00) et dimanche
(19h40).
La
jeunesse réunie pour la circonstance au Ciaj ont eu droit à un avant goût. Sur
place, la régie leur a proposé trois épisodes de ce feuilleton. Le réalisateur
de ce feuilleton Valentin Mitendo s’est affairé à expliquer à l’assistance la
substance de chaque épisode dans sa thématique. Le public dans une ambiance
conviviale a pu échanger les personnages de ce feuilleton. « Vivra
verra » est un mosaïque des faits sociaux. Il allie le plaisant et le
divertissant, l’humour décapant et l’hilarité, le rire cathartique et le
suspense. Ce feuilleton entraîne l’auditeur dans une imaginaire promenade de
santé. Une promenade ou les récits se croisent et s’entremêlent, ou les
personnages se découvrent et découvrent divers aspects de la nature
humaine.
D’après
Valentin Mitendo, la particularité de ce feuilletonest qu’il s’est basé sur la
méthode Sabido. Du nom du réalisateur mexicain Miguel Sabido, cette méthode
vise le changement de comportement, en privilégiant l’aspect divertissement
avec des personnages positifs, négatifs et transitoires. « Vivra verra, est
constitué de 80 % de divertissement et
de 20 % de message, une manière de lier l’utile à l’agréable.
Pour
la petite histoire, quatre scénaristes ou écrivains se partagent la tâche de la
création sous la supervision d’un réalisateur, chef de production, notamment
Jules Lukoji, écrivain en chef et rédacteur de l’intrigue FARO (santé de
l’enfant), Chirac Mutombo, intrigue Kunka (violences domestiques), Luc Masamba,
intrigue Sinke (sexualité précoce), Santa Tembo, intrigue Koni (santé de la
mère) et Valentin Mitendo, réalisateur,
auteur dramatique et homme de théâtre expérimenté.
«Vivra verra» compte, au total, 156
épisodes en français. Les organisateurs justifient le choix de Radio Okapi pour
son audience. Il sera également diffusé sur plus d’une centaine des stations
communautaires des réseaux de la Fondation Hirondelle et du Search for Common
Ground. C’est ce qui est vrai. Là où la
télévision cesse sa couverture faute d’énergie. La radio continue à émettre. En
Afrique et particulièrement en RD Congo, la radio constitue le premier média
pour la communication humanitaire. Raison pour laquelle les organisateurs
ont misé sur la radio comme support de leur campagne pour le changement des
mentalités.
Saint Hervé M’Buy
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