lundi 2 septembre 2013

Koma toyeba : Le coffre-fort du Synamed emporté par des personnes cagoulées

Un coffre-fort du Synamed provincial emporté ; un coffre-fort du CNOM dépouillé ; des archives du CNOM saccagés ; le serveur du CNOM emporté et une arme de policier de garde emporté…
A quelques heures du début du mouvement de grève décrété par tous les médecins des services publics de l’Etat, le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) et le Bureau exécutif national du Syndicat national des médecins (Synamed) déplore le saccage systématique avec effraction et vol des documents importants dont été l’objet la nuit du 01 septembre, le siège  de leurs  deux institutions.
 
En outre, les deux institutions ne dénoncent que l’agent à la garde du siège  a été tabassé et ligoté par une dizaine des personnes cagoulées en mains armées et en tenue des policiers. Ces assaillants ont aussi emporté son arme. Il se trouve interné présentement dans un centre médical pour des soins appropriés.
A cet effet, le bilan provisoire et partiel relève selon les deux institutions : d’un coffre-fort du Synamed provincial emporté ; un coffre-fort du CNOM dépouillé ; des archives du CNOM saccagés ; le serveur du CNOM emporté et une arme de policier de garde emporté.
Une enquête judicaire en gestation
Par rapport à cet incident à la veille de la grève de médecins des services publics, le Conseil national de l’ordre des médecins et le bureau exécutif national du syndicat national des médecins demandent instamment aux autorités de la RD Congo de mettre tout en œuvre pour : procéder à l’ouverture urgente d’une enquête judiciaire et traduire les auteurs de ces forfaits devant les instances judiciaires ; prendre des mesures afin de sécuriser tous les médecins ainsi que le siège de leur corporation et retrouver les documents emportés ainsi que la somme d’argent volée.
La grève est constitutionnelle
En outre, la communauté médicale rappelle à l’opinion tant nationale qu’internationale et surtout aux gouvernants que la grève est régie par la Constitution de la République démocratique du Congo et par les conventions internationales de l’Organisation internationale du travail (Oit). « Elle ne peut pas faire l’objet des mesures d’intimidation ni des représailles », ont indiqué les médecins dans leur déclaration.  Et, enfin, le Conseil national de l’ordre des médecins et le bureau exécutif national du Synamed convient tous les médecins à garder leur calme et à poursuivre les actions déjà programmées.

Saint Hervé M’Buy

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