mardi 16 avril 2013

Créateur : la chanteuse Barbara Kanan, une carrière remplie d’émotions

Barbara Kanam (Photo Kin kiese)
Dans cet entretien que la Diva congolaise, Barbara Kanan a accordé au starducongo.com, elle revient sur sa vie amoureuse et sa carrière musicale. Son parcours, sa vie privée, son charme et sa voix, elle veut bien les épargner aux lecteurs. Ci-contre, ladite interview.
Vous avez célébré vos dix années de carrière, quel bilan en faites-vous ?
Dix ans de carrière, c’est une décennie d’expériences, de beaucoup d’émotions, de récompenses aussi. J’ai eu un Kora (Afrique du Sud), le Kundé (Burkina Faso), le Tasmanie (Mali), Le N’Dulé Award à Kinshasa, Okapi Award. Dix ans, c’est aussi beaucoup de découvertes, beaucoup de scènes et de voyages à travers l’Afrique et le monde. Ce que je retiens, c’est que pendant cette décennie, les Africains m’ont beaucoup donné.
Je dis souvent que je suis de la République Démocratique du Congo, mais la Côte d’Ivoire est mon premier amour. C’est pour cette raison que j’ai fêté mes 10 années de carrière à Abidjan. C’était pour moi un symbole, une manière pour moi de dire merci au public ivoirien qui m’a portée et soutenue. De ces dix années, je retiens qu’il faut beaucoup travailler, que j’ai encore une longue carrière devant moi. Rien n’est acquis d’avance. J’ai encore beaucoup de choses à faire, des salles à remplir.
… Tout n’a pas été aussi rose dans ta carrière.
Dans la vie de tout un chacun, il y a toujours des faux pas. J’ai eu des lézards du fait de n’être pas tombée parfois sur les personnes qu’il faut en matière de promotion.
Qui vous croira si vous dites que vous n’avez pas eu de promotion ?
Non, mais c’est la réalité ! C’est vrai, c’est très difficile en Afrique quand on est femme. Tu me diras que mes deux premiers albums ont été produits par Koné Dodo, ensuite j’ai travaillé avec Kiki Touré.
Et le troisième est une auto-production. Ce n’est pas évident d’être à la fois financier, comptable, attaché de presse, manager et artiste. Je ne le conseille pas, même à mon pire ennemi. Pour dire que sur le plan des structures et de l’encadrement, il est très difficile de travailler en Afrique. Ça, par exemple, c’est une tache dans ma carrière.
Beaucoup de choses donc à corriger dans votre carrière ?
J’ai besoin d’une véritable équipe de professionnels autour de moi qui va communiquer comme il se doit et faire le travail qui lui incombe. Et puis, je ne voudrais plus que ma vie privée soit étalée dans la presse.
C’est aussi le prix à payer lorsqu’on fait un métier exposé comme celui d’artiste ?
Quelque part, oui. Et en même temps je l’assume, parce que j’ai toujours eu, avec mon public, une relation transparente. Je n’ai jamais caché ce que j’étais. Je suis une fille publique, mais je reste une femme pudique qui se veut discrète.
Vous n’êtes pas étonnée que je dise que vous êtes une belle femme. On vous le dit souvent ?
(Éclat de rire)… Il paraît. J’adore et je l’assume (Rire). C’est pour cela aussi que j’ai beaucoup de problèmes…
Qu’est-ce que tu réponds à ceux qui disent que tu utilises ton charme pour faire ta promo ?
On ne peut pas être dans un métier public et ne pas être bien, ne pas être beau. L’image doit être très importante. Après, la beauté, c’est relatif…
 On ne peut pas être dans un métier public et ne pas être bien, ne pas être beau. L’image doit être très importante. Après, la beauté, c’est relatif…
La beauté se trouve dans les yeux de celui qui regarde ?
Tout à fait. Mais je pense que l’image que l’on donne à l’extérieur doit être belle. Les journalistes, les gens des médias que vous êtes, se doivent d’avoir cette même attitude : soigner son image. Donc, si les gens pensent que Barbara est une belle femme et qu’elle utilise sa beauté, j’estime que si on a une chose, il faut la mettre en valeur… (Éclat de rire).
Donc tu…
Non ! Je t’arrête, je te vois venir… Je ne base pas ma carrière sur mon charme. Je la fonde sur ma voix, parce qu’il faut beaucoup travailler. Et puis, la beauté est un couteau à double tranchant. Dans 20 ans, je ne serai plus la même. Donc, il faut privilégier le travail.
Onassis Mutombo

1 commentaire:

  1. comme elle l'a dit seule la beauté ne suffit pas, encore faut-il travailler énormément pour aller de l'avant! on sent qu'elle a la tête sur les épaules.

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