mardi 10 juillet 2012

lecture du temps: Maître Mwambayi milite pour l’autonomie des instruments traditionnels


Du 1 au 15 juillet : atelier sur les percussions africaines
groupe Tuta Ngoma


Faire de la percussion un art autonome, c’est l’objectif  d’un stage- atelier sur les percussions africaines » et l’interprétation instrumentale, organisé par le Centre des recherches d’arts du spectacle africain, en sigle Crasa. Ledit atelier se déroule du 1er au 15 juillet à la Pyramide du Crasa, à N’Djili Cecomaf, arrêt Wunga.  
 Quatre différents groupes de ballet travaillent d’arrache-pied au siège de CRASA sous la direction de Basunga Mundele. Il s’agit des groupes Tuta Ngoma, Konono, les Kaïs, Crasa et Posa na Mbonda.

Tous ces artistes danseurs, chanteurs et batteurs participent à cet atelier en vue de créer une création commune. Celle-ci va consister à une restitution de connaissance acquise de mains de maître. La presse à l’ouverture de cet atelier a pu avoir une idée sur ce spectacle en création.
 Ce spectacle commence par l’interprétation de l’hymne national accompagné par des instruments traditionnels notamment un xylophone et des percussions. Il associe aussi des danses et chants du terroir. Côté atelier, le chorégraphe Basunga Mundele, animateur dudit atelier, a témoigné que les échanges sont fructueux entre ces différents artistes réunis à la Pyramide de Crasa. Et ce, dans la mesure où ils se connaissent déjà. Ils ont eu à prester ensemble  dans plusieurs occasions.  La valeur ajoutée de cet atelier sur les percussions africaines est expliqué par le maître de lieu, le Directeur artistique du Crasa, Mwambayi Kalengayi. La démarche de l’orateur part d’un souci majeur faire de la percussion un art autonome. « La percussion n’est pas  utilisé d’une manière autonome. Elle est associée, soit en prélude ou  soit en soutien à d’autres arts. L’atelier a pour but de rendre autonome  des arts de la scène c'est-à-dire distinctement il ne faut pas faire des certains  arts servent des leviers aux autres…le plus souvent la percussion vient en appendice d’autres arts. Comme finalité, j’ai voulu rendre en surface visible la percussion comme un art qui se repose sur l’instrumentation africaine avec comme possibilité de la diriger comme art de soutien de grand événement…. », a expliqué maître Mwambayi à l’ouverture de cet atelier.   
Dans le même registre, l’orateur a renchéri : « un autre objectif de cet atelier est de mettre en surface  de talents individuels. Beaucoup de jeunes gens  qui ne savent pas jouer au théâtre qui ne savent pas chanter, sont peut-être doués à la percussion ».  Cet atelier prend fin le 15 juillet à la Pyramide du Crasa.
Saint Hervé M’Buy


 

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