vendredi 23 septembre 2011

mode et moeurs: Les caillasses de cinq chantiers souillés par les inciviques prostituées


Incroyable mais vrai, un hôtel à ciel ouvert aux abords de l’avenue Libération  dans la commune  de la Gombe, en face de la maison communale de Lingwala. La montagne de caillasses  et de sable entreposé par l’entreprise chinoise  œuvrant pour des travaux de l’élargissement et l’asphaltage  de l’avenue Libération sert ces derniers temps des camouflages aux prostituées et autres inciviques. Les usagers et autres habitants vivants dans cette partie de la ville province de Kinshasa ne cessent de décrier ce genre de comportement. De même que certains paroissiens de la cathédrale Notre Dame de Lingwala ne savent sur quel Saint de vouer pour mettre fin à cette orgie.  
Ces compatriotes s’adonnent aux frasques sexuelles à souhait une fois à la tombée de la nuit profitant de l’obscurité et de la couverture de la montagne de caillasses. Ce que l’opinion déplore de plus ce que ce vestige de prostituées constitue un tronçon pendant la journée pour les écoliers des écoles environnantes. Ces jeunes gens sont surpris, chaque matin et à la sortie, de trouver dans ce lieu des préservatifs usés de tous les calibres.
Le nombre de déchets des emballages éventrés et des préservatifs usés trahit l’intense activité sexuelle qui se déroule au pied de cette montagne de caillasses. Certains même abandonnent leurs dessous en ce lieu. Les plus petits sont même attirés par la forme du préservatif, il le confond aux ballons d’air de fin de l’année. Un parent d’élève, habitant le quartier  constate qu’il règne une certaine complicité avec les forces de l’ordre qui opère dans ce périmètre. Comment peuvent-ils tolérer de tels comportements sur une place publique ? s’exclame un sexagénaire. Seul le mur de l’école catholique est témoin des performances immorales de ces inciviques en mal des bas instincts sexuels.  
 Depuis un temps, l’obscurité régnant en maître dans plusieurs quartiers de la capitale aide les inciviques à opérer des sales besognes. Aux côtés de jeunes délinquants appelés Kuluna qui extorquent les paisibles citoyens de leurs biens, il y a dans les lots d’autres inciviques qui s’adonnent aux scènes d’orgies sur place publique. Des maisons inachevées, des étalages des marchés, des jardins des écoles ou carrément des salles de classes servent des lieux de prédilection pour ces inciviques amoureux. Combien des étalages de « Wenze ya ba mbwa », quelque part à Kinshasa servent des supports aux ébats sexuels de toutes sortes.  Sans compter le cimetière désaffecté de Kasavubu qui constitue un cadre privilégié pour les prostituées appelées communément « mabata ya rouge ».  
Dans ce cimetière, les morts n’ont pas des repos. La quiétude de cette broussaille est dérangée par les accouplements à répétition des « mabata ya rouge » avec leurs clients potentiels. Un agent de l’ordre témoigne même à ses coéquipiers qu’il était surpris d’attraper un couple en flagrant délit dans un tunnel au quartier Yolo Nord dans la commune de Kalamu. L’homme qui s’est laissé aller dans son extase, a  lâché  à monsieur l’agent : « papa soda nzela nanu nasilisa tokosola sima nakomi esika ya…ya…yango ! Ah ! » C’est manu militari que ces agents de l’ordre se sont saisi de lui et son partenaire qui déjà drogué ne cesse de réclamer encore  cette partie de plaisir.  Les maîtres nageurs de la piscine d’un hôtel de la place ont eu du mal à calmer un client qui en faisait trop. L’homme a confondu le cadre de la piscine à l’intimité d’une chambre à coucher. L’homme s’est saisi de sa copine en se donnant à une partie d’attouchement dans la piscine. Chose qui a dérangé d’autres clients qui sont sortis de leur bain. « Laissez-moi, ezo sala nga ba ba babien ! C’est mon argent ! J’ai payé pour me divertir ce weekend », c’est poliment que le gestionnaire de ce cadre a fait savoir à ce client de solliciter une chambre en bonne et due forme. Dommage ! Ce comportement antisociable est devenu monnaie courante à Kinshasa. La morale bat de l’aile, les anti-valeurs prennent des cornes. Pour le respect de nos lecteurs, l’Hôtel de ville doit renforcer la police de mœurs pour réglementer les excès de zèle des personnes en mal de la bonne éducation. Et, ces professionnels de sexe kinois doivent savoir que ce métier aussi vieux que le monde se pratique dans les normes. L’Hôtel de ville doit réglementer le secteur pour éviter de choquer les bonnes mœurs et violer l’intégrité morale des enfants.
Saint Hervé M’Buy  

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