Tous les patriarches Teke et leurs sujets ont un grand rendez-vous culturel en RD Congo, il s’agit du festival de la culture Teke, au plateau de Bateke à Menkao dans la périphérie de la ville province de Kinshasa.
Ledit festival cimente les liens de fraternité entre frères Teke, en l’occurrence de la République démocratique du Congo, de la République du Congo, du Gabon et d’outremer.
A l’occasion de ce Festival, la cour du Collège Mwinda au plateau de Bateke, à Kinshasa/Menkao sert à un cadre d’expression aux musiques, chants, danses, rites et autres symboles traditionnels teke, à la grande joie de la communauté.
A la lumière de cette fête de la communauté teke, l’Abbé Stéphane Ngamputu, initiateur de Fescute plaide pour la dépolitisation de ce festival en vue d’en faire une simple activité fraternelle et culturelle.
« On n’a pas besoin des politiciens pour défendre nos intérêts »
L’Abbé Ngamputu interpellé les bateke de se départir des influences politiques afin de défendre et préserver au mieux l’indépendance de leur communauté. Toutefois, au delà de cette disposition vis-àvis du festival de la culture teke, un fils teke est libre en tant que citoyen d’adhérer à n’importe quel parti politique, a expliqué l’abbé Ngamputu.
Pour madame Eugénie Mouayini Opou, représentante du roi teke est revenu sur cette disposition pour la survie de fescute. « C’est grâce au FESCUTE que la fédération Teke a vu le jour. Il contribue largement au rapprochement de notre communauté et constitue un apport à un plus grand rayonnement de la culture Teke », a soutenu l’oratrice.
Le Fescute a motivé aussi par des projets unificateurs de la communauté teke. Pour l’abbé Ngamputu, le Fescute a privilégié la joie de se retrouver en famille dans la bonne humeur. Vœu partagé par madame Mouayini Opou qui a fait savoir que leur confédération est sensé défendre et valoriser la culture teke. « On n’a pas besoin des politiciens pour défendre nos intérêts. A partir ce festival, nous rayonnons l’influence culturelle teke dans le monde », a lâché l’oratrice.
Cette approche de chose a trouvé un écho auprès des opérateurs culturels présent dans ce festival. En l’occurrence, Hugues Gervais Ondaye, directeur général de Feux de Brazza, il n’est pas resté indifférent à l’appel au souci majeur de l’abbé Ngamputu.
Il a promis à la communauté teke son engagement à contribuer à réel perfectionnement et de la professionnalisation du FESCUTE. «Au-delà de l’aspect restrictif à la communauté Teke, ce festival concernait tous et chacun. Il est un espace de dialogue des cultures, d’échange et de solidarité. Et, la culture étant l’identité d’une nation et d’un continent, l’Afrique se développera grâce au brassage des cultures », a déclaré Gervais Ondaye.
L’ombre d’Omar Bongo a plané sur le plateau de Bateke
« La société Teke est orpheline mais nous espérons que demain nous aurons à nouveau un autre chef comme lui. Le festival devrait être sous le signe d’un hommage à El Hadj Omar Bongo. Selon lui, la culture est ce qu’il y a de particulier en chacun de nous. Elle est un antidote à l’incompréhension, la haine et la division », a déclaré le griot et Directeur adjoint chargé de la Culture de Fescute, Jean-Pierre Ngampika-Mperet. Dans cette tribune où bouillonnait la culture teke, la représentante du roi teke, Eugénie Mouayini Opou a annoncé un projet unificateur en voie de réalisation à Mbe, la capitale du royaume Teke en République du Congo. Il s’agit de la mise sur pied d’un centre d’archives et documentations. Celui-ci contribuera au rayonnement de la culture teke. Ce centre fera office de musée. Dans le même registre, il est prévu un programme d’adduction d’eau potable. Tous ces projets tiennent au cœur cette représentante de la communauté teke d’outremer.
Saint Hervé M’Buy
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