L’industrie musicale congolaise est désormais envahie
par des drôles de danse. C’est désormais un courant de mauvais
augure qui défraie la chronique dans l’ambiance de Kinshasa by night des
chansons et des danses qui s’apparentent aux ébats sexuels et autres scènes de
vandalisme. Il n’est plus un événement de voir des jeunes se déhancher ou se
mettre en transe sous des rythmes endiablés de tube du genre
« Mulunge » et autre «Araignée ». Même certaines fêtes à
Kinshasa se transforment à une véritable piste de cirque ou certains invités à
force de danser aux rythmes de ces chansons obscènes montent sur les tables et
les chaises. D’autres aux rythmes de « Molunge » se déshabiller, les
hommes se débarrassent de leurs chemises, alors que les femmes soulèvent leurs
pagnes.