vendredi 5 juillet 2019

Genre: En dépit du protocole de Maputo/ L’automédication pour contourner des grossesses non désirés persiste à Kinshasa


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Certains kinois fréquentent des officines pharmaceutiques pour acheter des médicaments sans prescriptions médicales. Dans le lot, une catégorie des jeunes filles s’adonnent à cette pratique, en se procurant des produits, pour contourner des grossesses non désirées. Elles ignorent que cette pratique les expose au danger de l’automédication. Certains même se substituent aux laboratoires des entreprises pharmaceutiques au point de formuler des solutions pharmaceutiques avec des combinaisons de plusieurs produits. Tout compte fait, si cette pratique ne réussit pas. Elles recourent avec leurs complices aux avortements clandestins. Du reste, des pratiques qui alourdissent probablement fortement au nombre élevé de décès maternels enregistrés en RDC.

Genre: RDC : Des embuches dans l’application du protocole de Maputo sur terrain


Le protocole de Maputo signé par la RDC en 2003 et ratifié en 2018 souffre des plusieurs pesanteurs sociaux culturels entre la religion et nos valeurs traditionnelles pour son application sur terrain dans le cadre des interruptions volontaires des grossesses, dans les approches contenus dans ces textes. Il souffre de l’aspect promotionnel auprès de l’opinion par les Gouvernants qui ont signé et ratifié ce protocole.
Le protocole de Maputo dans son article 14 autorise qu’il ait des avortements sécurisés, pratiqués dans un milieu hospitalier requis, par un personnel qualifié et on ne peut recourir à ces avortements qu’en trois cas de figure : quand la vie de la femme enceinte est en danger (cas de malformation du fœtus) – Interruption volontaire de la grossesse, en sigle IVG ; dans le cas d’une grossesse consécutive d’un viol  et dans le cas d’inceste.

Genre: RDC : Déficit avérée éducationnel et informationnel sur la sexualité en rapport avec les jeunes

D’après l’UNESCO, l’éducation sexuelle recouvre habituellement l’enseignement et l’apprentissage d’informations liées à la sexualité humaine. Il est prouvé par certains experts que la RDC souffre d’un déficit avéré éducationnel et informationnel sur la sexualité. Il est question pour la RDC de repenser et de renforcer ses modules de la formation de la jeunesse sur l’éducation sexuelle.
Il ressort de ce constat que l’éducation sexuelle telle qu’enseigner auprès des jeunes n’est pas complète. Il en va aussi des profils de ces enseignants. Il est question de renforcer leurs capacités et leurs connaissances sur cette question. Dans l’entre temps, le monde évolue. L’influence de la jeunesse par le médias s’accroît en termes d’éducation diffuse.