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Francine Mbenga avec son bébé
God-will Mbenga/ph. ABM
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Selon la Bible, le mariage
est une recommandation divine. Mais les scientifiques disent qu’il s’agit d’un
contrat social qui unit deux personnes de sexes opposés, notamment un homme et
une femme. La Bible, qui est un livre inspiré de DIEU, recommande aux deux
époux de vivre ensemble jusqu’à ce que la mort les sépare. Par rapport aux critères de choix, seul l’homme
ou la femme sait sur qui se confier pour un vivre-ensemble harmonieux.
Mais
où rencontrons-nous nos premiers amours ?
Francine
Kapuluta Mbenga, licenciée, depuis 2010, en journalisme Economie à l’Institut
Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, Ifasic, et rédactrice
en chef à Direk Tv, une chaîne de télévision émettant en République
Démocratique du Congo, nous parle de sa rencontre avec son époux.
Comment
s’appelle votre époux ?
F.M : « Mon époux s’appelle Max Mbenga Lofasa. Il est l’initiateur et coordonateur
du Journal Télévisé Chrétien (Jtc) et présentateur d’émissions en République
Démocratique du Congo ».
Où
l’avez-vous rencontré ?
F.M : « j’ai rencontré mon époux, en 2009, dans le lieu de travail, pendant que
j’étais dans un point de presse de l’Amec, une plate-forme religieuse, à l’église
ACK de Bandalungwa ».
Un
peu d’histoire
F.M : « pendant
le point de presse, j’ai remarqué que un jeune homme me regardé de temps en
temps. Je n’ai pas voulu l’agacer. A la fin de ce point de presse, il s’est
rapproché vers moi, puis m’a demandé mon numéro de téléphone. Puisqu’il a
insisté, je lui ai cas-même filé mon numéro de téléphone. C’est ainsi qu’au
lendemain de notre première rencontre, il m’appelle pour un rendez-vous. Franchement,
je n’étais pas disposé, mais il tenait vraiment à me voir. J’avais un salon de
coiffure au quartier Yolo-sud et je lui
ai demandé de passer me voir là-bas. Il a posé son problème, puis il est parti ».
Quelle
était votre réaction, lorsqu’il a demandé votre main ?
F.M : « je
lui ai demandé un peu de temps de réflexion parce que j’avais un autre
engagement ».
Comment
s’était-il senti juste après votre réponse ?
F.M : « Un
peu déçu, parce qu’il ne s’attendait pas à ça. Mais aussi et cas-même patient ».
Pendant
combien de temps a-t-il patienté ?
F.M : « Il
a attendu longtemps, soit pendant six mois de rejet d’appels et de refus de
répondre à ses rendez-vous ».
Après
ce sixième mois, quel sort l’avez-vous réservé ?
F.M : « j’ai rompu avec mon ancienne relation, avec la simple raison que, le
mec n’était pas prêt pour le mariage. Tout ce qu’il aimait, c’est l’ambiance. Alors
que pour moi, je n’avais qu’une seule ambition. Celle de se marier juste après
les études. Et voilà en face de moi, un jeune responsable, ambitieux et qui
pouvait m’honorer devant tout le monde. Et comme l’amour est toujours remplacé
par un autre amour, je lui ai cas-même
accordé une chance, mais avec beaucoup des réserves ».
Comment
l’avez-vous trouvé pendant cette période de concubinage ?
F.M : « Max
est un chrétien. En dehors de ça, il avait déjà un témoignage de moi qu’il
avait reçu par le canal de mes amies de l’Université. On a vécu dans un climat beaucoup plus respectable, jusqu’au jour
où il s’est présenté devant mes parents pour me prendre en mariage ».
Quand
est-ce qu’il vous a proposé le mariage ?
F.M : « une
année après le concubinage. Il tenait vraiment à voir mes parents ».
Comment
avez-vous réagi ?
F.M : « j’étais un peu hésitante de l’amener directement chez mes parents. Pour
ce faire, je l’ai présenté d’abord à ma sœur aînée. Cette dernière m’a beaucoup
encouragé parce qu’elle connaissait déjà Max, surtout avec son émission qu’il
présenté à Couleurs télévision, dénommée « l’âme qui pleure. Après l’avoir
présenté à ma sœur aîné, j’ai maintenant jugé bon d’en parler moi-même à mes
parents pour connaître leur tempérament. C’était juste après ma fête de fin d’études
universitaires ».
Quelle
était alors la réaction de tes parents ?
F.M : « Papa
n’était pas d’accord et maman ne faisait qu’avaliser ce que disait son époux. Pour
papa, après les études, je devais travailler et le mariage après ».
Quant
à vous ?
F.M : « je tenais à les convaincre. Mais papa était pris dans ces affaires de
campagne électorale en 2011. Et mon époux était devenu son attaché de presse. C’est
ainsi qu’en 2012, juste après la campagne électorale de dernières élections législatives,
il nous a accordé cette chance de nous marier ».
Vous
étiez contents de l’accord de votre papa ?
F.M : « on
ne pouvait qu’être satisfait, car à part Max, je ne trouvais aucun autre homme
qui pouvait me rendre heureuse. Je suis rassuré que c’était aussi le cas pour
lui. Et par après, nous avons commencé nos démarches de mariage jusqu’à le finaliser le 27 septembre. Je profite
rendre hommage au défunt père de mon époux, qui était mort un mois avant notre
mariage religieux ».
Pour
conclure ce temps fort d’échange, Francine Kapuluta Mbenga, qui est déjà mère d’une
fille répondant au nom de God-will Mbenga Fatuma, a affirmé qu’elle est
heureuse de vivre dans son propre toit et promet à son époux amour, fidélité, respect,
soumission et longue vie, en dépit de tous les problèmes qui peuvent subvenir
tout au long de leur vie.
Altesse
Bernetel Makambo
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