Face à la
puissance de l’argent, la femme ignore la protection sexuelle
La prise en charge des
personnes vivant avec le VIH/Sida doit être effective en RD Congo. Dans le rang
des personnes vivant avec le VIH/Sida, il figureles deux sexes opposés. Mais,
les femmes ont tendances à subir la loi de la nature puisqu’aujourd’hui,
l’épidémie a tendance à la féminisation.
Cette
affirmation est celle des scientifiques, car les observateurs les puissent sur le plan organique, par la morphologie, la
nature, la disposition physique des
organes intimes de la femme. Et en dehors de ces aspects qui exposent plus les
femmes au VIH/Sida, il est à inscrire d’autres
aspects liés à la situation économique aussi bien de l’environnement dans lequel
l’on vit. A Kinshasa, la conjoncture pousse particulièrement certaines jeunes
femmesà s’adonner très trop aux rapports sexuels, soutiennent plusieurs experts
dans le domaine de la santé.
Il
s’en suit le déficit de l’information et la confiance aveugle au nom de
l’amour. Cet aspect pousse certaines femmes à s’adonner au sexe à fond sans
retenu. Et du reste, elle approuve leur
réticence aux préservatifs. Ceci dit cela, face à un homme qui manipule les
billets verts, les femmes ignorent la protection face à la puissance de
l’argent.
Quant
au jeune homme, il s’adonne un peu tard à la vie sexuelle et avec un atout de
se préserver aux premières expériences sexuelles. Et la fille, elle vie dans la naïveté ses
premières sexuelles de la part d’un aîné.
Par rapport à cette réalité, la femme se retrouve dans une ambiance à
risquer par son comportement sexuel durant des longues années.
La
femme séropositive abandonnée dans son triste sort
Et,
une fois, la femme se retrouve séropositive après un dépistage. Elle se voit abandonner par son
entourage. Elle vit une triste réalité en toute solitude. Rares sont celles qui
sont approchées dans la société. Lorsque, les médias et autres experts de la
santé parlent de la féminisation du VIH/Sida, les repères sont à trouver
dans la société. Il y a des références socioculturelles qui confirment cette
triste réalité comme évoqué ci-dessus. La femme se retrouve exposer dans son
milieu de vie de même que l’homme si elle n’est pas informée sur les
comportements à risque. Et en outre, la conjoncture actuelle en RD Congo expose
plus les femmes aux comportements à risquer.
Dans
ce registre, le plus souvent quand l’homme se retrouve dans le rang des personnes
vivant avec vih/sida. La société compatit à sa peine et comprend qu’il se
retrouve dans une mauvaise passe. Et quant il s’agit d’une femme, les commérages vont dans plusieurs sens
au point de la diaboliser. La femme est pointée du doigt et accusée de tous les
maux. Elle est traitée de prostituer ; de mari couche toi là et au
finish, elle est délaissée dans sa triste sort. Et dire en ce siècle de
vitesse, être pvv n’est plus une fatalité. C’est une personne en part entière
qui peut disposer de ses droits. Les pvv peuvent mener une vie positive tout en
ayant le virus dans le corps. Et à la
lumière de sa situation sanitaire, les Pvv bénéficient des produits anti-
rétroviraux communément appelés ARV. En effet, les antirétroviraux contribuent
à la prolongation de la vie de l’infecté, à sa prévention de l’immunodéficience qui
freine la progression clinique du sida
etc.
De
la sexualité à la séropositivité
Raison
pour laquelle, Prendre en charge des pvv
c’est une question très cruciale dans la société congolaise. Cette approche sanitaire et salvatrice doit
être encrée dans la société congolaise. Et ce, particulièrement pour la femme
vivant avec le VIH/Sida, beaucoup d’entre elles, ont succombé faute d’un
soutien moral et d’une assistance sanitaire. Aujourd’hui si la communauté parle de la
féminisation du VIH/Sida tout part du
cycle de vie d’une femme particulièrement en RD Congo et partout ailleurs. Dans le cas d’une femme mariée, l’appétit
sexuel d’un homme infidèle ramène au foyer la transmission au VIH/Sida. Et les
concubines qui accourent vers l’homme généreux, sont à leur tour des actrices et
vecteurs à la transmission. Dans ce comportement à risque, un seul homme
atteint du VIH/Sida peut transmettre son virus à toutes ses partenaires sexuels
et celles-ci à leur tour en font autant aux innocents. Et dans le contexte de
la RD Congo s’il y a des gens consciencieux qui utilisent les préservatifs pour
se prévenir du VIH/Sida. Plusieurs femmes sont réticentes aux préservatifs
prétextant qu’elles ont confiance à leurs partenaires. Et en outre, elles
évoquent un côté sentimental qu’on ne mange pas la banane avec sa pelure. Et sur terrain dans des officines
pharmaceutiques, les préservatifs masculins sont plus disponibles et à moindre frais.
Et quant aux préservatifs féminins, ils sont disponibles mais un peu plus cher
et plus ou moins rares sur le marché.
Certaines femmes les jugent trop encombrant pour le loger dans leurs organes
génitaux.
Et
dans la vie courante, certains kinois usent des préservatifs d’une mauvaise
manière. Face à un partenaire féminin
douteux, ils ont tendance à utiliser deux préservatifs superposés sur leur
phallus. Le risque est que le latex se frotter et céder aux frottements lors du
coït sexuel. Et si le partenaire est atteint. Le facteur de contamination pour
la femme est élevé. La femme étant un
être vulnérable doit bénéficier d’un encadrement adéquat par une éducation
sexuelle à même de le préserver du pire. Il en va de même des familles qui
doivent communiquer fréquemment sur les sujets considérés tabou.
Saint Hervé M’Buy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire