Retombées de l’atelier sur les médiations culturelles à l’INA
Pour se faire, ces
instituts et Universités se sont engagés à s’échanger mutuellement de
connaissance sur la cartographie de centres d’art décentralisés à Kinshasa et
en provinces. Ces assises de l’Ina ont permis aux différents instituts et
universités à vocation d’arts de relever plusieurs défis ayant trait entre
autres au renforcement du réseau ;
au renforcement et à l’élargissement de l’enseignement ; à la formation et à la recherche sur la
protection et la conservation du patrimoine ; augmenter la coopération
entre institutions supérieures d’architecture et l’art visuel. Ces derniers
consistent à créer des liens entre architecture et espace public, d’une part et
patrimoine et arts visuels, d’autre part.
Echanges
et innovations à l’affiche de l’atelier
Ces
assises de l’Ina sur les médiations culturelles se sont charcutées en six
sessions. La première animée par le professeur Joseph Ibongo, Directeur général
de l’Institut des musées nationaux du Congo (IMNC) a planché sur les musées en
transformation. L’orateur a dressé l’état des lieux de la rénovation du Musée
royal de l’Afrique centrale (MRAC) et du nouveau Musée en construction à
Kinshasa.
Le professeur MukashKalel de l’Université
de Kinshasa s’est appesanti sur l’importance du travail de traduction non
seulement du lexique mais aussi de la syntaxe, lors de la deuxième session. Ce projet presqu’achevé
consiste à la traduction de 1500 phrases en français en langues en langues
officielles congolaises et en anglais. Ledit projet est ouvert aussi à d’autres langues. Côté innovation dans ce
projet, il s’agit de la traduction des phrases et non des mots pour comprendre
les sensibilités des langues africaines. D’après l’orateur, ce projet peut être
intégré dans les systèmes de traduction comme Google translate, ou dans une
application téléphonique portable.
La troisième session a consisté à un
échange entre les participants du réseau Voix contemporaines et échos du
mémoire (VCEM) du MRAC sur les non-dits du travail et les stratégies pour être
un vrai Institut public. Dans le même d’ordre d’idée, les participants ont
abordé aussi les questions d’accessibilité pour les objets d’origine africaine.
Ceux-ci se trouvent dans des collections des musées à l’étranger. Cette session
a été marquée par la présentation faite par
le professeur Henri Bondjuku sur la rénovation de la salle Conet et d’un programme
public à l’IMNC. Elle a connu aussi une présentation sur le plan opérationnel
pour les services au public du MRAC.
La question du patrimoine de la
peinture populaire et de la sauvegarde de la collection du père Verber a été
abordée à la quatrième session. Des pistes et des réalisations possibles ont
été élaborées pour que cette collection Verber, qui regroupe à peu près de 9
mille toiles de documents et d’archives sur la peinture populaire, puisse être
intégrée dans le Musée national de Lubumbashi.
A
l’issue de la cinquième session dudit atelier, les instituts d’arts ont été
invités à continuer à promouvoir l’importance du patrimoine auprès de toutes
les parties prenantes.
Saint Hervé M’Buy
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