Interdite
dans une région au Cameroun, la chanson « Coller la petite » a fait fureur à Kinshasa en RD Congo auprès
des jeunes dans plusieurs night-club à Kinshasa. Enfin après plusieurs
dénonciations de son caractère obscène dans son texte et sa danse, la chanson
« Coller la petite » du chanteur camerounais Franko vient d’être rattrapée
par la commission de censure en RD Congo. En effet, Le
Procureur général Bernardin
Mayindombe Mway a mis fin aux atteintes
aux bonnes mœurs et autres, apologie du
sexe non seulement contenus dans certains morceaux des chanteurs congolais et particulièrement,
dans la chanson « Coller la petite ».
En
violation des dispositions du décret
0003 du 21 février 1996, La décision porte globalement sur
l’interdiction de la présentation, de la diffusion, de la commercialisation des
clips non autorisées sur les chaînes de télévision et la diffusion par les
stations de radio, boîtes de nuit ainsi
que tout lieu public où se diffuse la
musique. Cette mesure judiciaire qui se
justifie en violation des dispositions
du Décret n° OOO3 du 21
février 1996, compte tenu du
caractère notoirement obscène portant
atteinte aux bonnes mœurs contenues dans
les paroles de ces chansons, particulièrement dans la chanson « Coller la
petite ».
Cette chanson fait l’apologie des ébats sexuels. Sans
pudeur dans certaines fêtes à Kinshasa, les jeunes jugulent à l’écoute de ce
morceau. Pour rappel, certains mélomanes congolais s’interrogent sur le rôle de
la police des mœurs mais également de la commission de censure qui laissent
depuis un temps libre cours à l’exhibition des chansons et danses obscènes. Et
voilà qu’une décision de la commission de censure qui intervient un peu tard vu
la longueur d’avance dans la diffusion de cette chanson obscène.
Cette chanson est diffusée à grande échelle dans les
réseaux sociaux. Comme décrit son titre, le danseur doit se coller à son
partenaire. Et, pour la suite, les colonnes de la rédaction vous épargnent pour
des raisons de la morale. Le texte même de la chanson est indigeste pour des raisons
d’éthique et de la morale. A ce jour, Kinshasa constitue la plaque tournante de
plusieurs courants musicaux au point que certains morceaux énervent les bonnes
mœurs.
A ce sujet, le préfet de Mifi, un département de la
région de l’Ouest du Cameroun a interdit depuis le 02 novembre 2015, la
diffusion du titre « Coller la petite » du chanteur camerounais Franko,
rapporte dans ses colonnes de Music Africa . A l’époque, l’autorité
administrative de cette région n’avait pas motivé sa décision, certains critiquent
le message pervers que véhicule cette chanson auprès de la jeunesse.
« Coller la petite », c’est le tube qui fait fureur au
Cameroun et dans la diaspora de ce grand pays d’Afrique centrale. Un arrêté
signé par le préfet du département de la Mifi interdit la vente, la promotion
et la diffusion de cette chanson sur l’ensemble de son département situé dans
la région de l’Ouest du Cameroun.
Le préfet explique que c’est pour lutter contre la
dépravation des mœurs. En effet, depuis la sortie du single, certains, pensent
que l’œuvre musicale de Franko transmet un message à caractère « immoral » et «
sexuel » auprès des jeunes camerounais. Les mélomanes de Franko trouvent cette
décision absurde et inefficace au moment où le titre « Coller la petite » est
déjà disponible sur les plateformes de vidéo en ligne et il est diffusé par des
télévisions locales et sur les chaînes câblées qui aliment toute l’étendue du
territoire camerounais.
Les fans et autres spécialistes de la scène musicale
camerounaise ont toujours reprochés à certains artistes locaux de préférer les
paroles et les danses obscènes dans leurs chansons. Franko, le jeune musicien
camerounais fait parler de lui à travers toute l’Afrique. La vidéo de la
chanson « Coller la petite » a été visionné à ce jour plus de deux millions de
fois sur YouTube et partagée sur les réseaux sociaux. Pour certains
observateurs, la saga de l’artiste ne fait que commencer, cette interdiction de
diffusion à Mifi n’est qu’une gouttelette d’eau dans l’océan. A Kinshasa, le dégât
est perceptible par des démonstrations obscènes exécutées par certains jeunes.
Après les danses « Araignée » et « Mulungue » qui continuent à tout casser sur
leur passage, « Coller la petite » est plus sensuelle au point d’entretenir la
dépravation des mœurs. Heureusement, le procureur général a tapé les points sur
la table. Les mélomanes attentent le suivi de sa décision sur terrain.
Saint Hervé M’Buy
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