Ce vendredi à Faden House…soirée caritative en faveur des enfants martyrisés
L’asbl Oser la vie s’illustre dans plusieurs actions
et activités entre autres des campagnes de sensibilisation sur le droit des
enfants voici plus d’une dizaine d’années, dans la ville province de Kinshasa.
Elle offre l’hébergement, la scolarisation, l’accès aux soins médicaux ainsi
que l’accompagnement psychologique d’une cinquantaine d’enfants.
« Oser
la vie » vient d’acquérir une maison d’hébergement à Kinshasa grâce aux
Amis de Sœurs Emmanuelle. C’est dans cette optique que l’asbl Oser la vie
organise une soirée de gala à vocation caritative en faveur des enfants ce
vendredi à Faden House dans la commune de la Gombe.
« L’idée
m’est venue d’organiser une soirée à vocation caritative ici à Kinshasa parce
que je me suis rendu compte que dans mon entourage le peu de gens à qui je
parle d’Oser la vie, sont sensibles à ce que nous faisons et sont d’accord avec
ma vision de venir en aide aux enfants et ils m’aident de façon ponctuelle. Par
rapport à cela, je me rends compte qu’il y a d’autres personnes qui sont
capables de nous venir en aide.
Le tout,
c’est de leur dire que nous existons ….et la seule façon de se faire connaître,
c’est d’organiser cette soirée de gala …c’est l’heure aussi de parler de nos
dix ans d’existence au cours de cette soirée de gala. La finalité avec toutes
les recettes que nous voulons investir dans la durée dans le cadre de notre
mission », a indiqué Madame Marie-Thérèse Osumbu, Coordinatrice de l’Asbl
« Oser la vie » au cours d’un point de presse ad hoc.
D’après
l’oratrice, par cette soirée de récolte de fond, c’est une manière de cultiver
la culture caritative au sein de la communauté congolaise. 1000 Fc peut
apporter un plus dans une action humanitaire. Raison pour laquelle cette soirée
de gala ouvre la porte à toutes les couches de la population congolaise. Pour
Madame Marie-Thérèse Osumbu, Oser la vie n’attend pas de retour matériel dans
cette action. Elle compte forger des responsables valables pour la mère patrie.
« Nous
prenons en charge l’enfant ; nous contribuons à sa réinsertion dans une
famille et autres structures d’accueil … le plus souvent, ce sont les enfants
qu’on accuse gratuitement de sorcellerie. Accusé un enfant sorcier, oui mais
sorcier, je ne crois pas…c’est vraiment un drame en RD Congo.
Personne n’a
le droit de mettre fin à la vie d’un enfant pour avoir été accusé de
sorcier…ils sont des êtres vulnérables », a déclaré l’initiatrice d’Oser
la vie, Thérèse Osumbu. Pour Prince Mputu, coordonnateur adjoint de l’Asbl Oser
la vie, il déplore que l’enfant soit devenu un fonds de commerce pour certaines
ONG et Eglises de réveil à Kinshasa.
C’est un
constat dans la ville de Kinshasa, certaines Ong et Eglises de réveil s’enrichissent
sur les malheurs des autres, des parents, sous prétexte d’une certaine prise en
charge du soit disant enfant sorcier. Il s’ensuit des tortures, des cures de
délivrance à travers des scènes hideuses d’exorcisme.
Enfant
sorcier et maltraitance des mineurs font bon ménage à Kinshasa
Le phénomène « enfants sorciers » a toujours eu de l’ampleur à Kinshasa malgré la promulgation de la loi portant protection de l’enfant. Pendant que nous écrivons ces lignes, des milliers d’enfants présumés sorciers sont victimes d’actes de violence dans les loges de certaines églises de réveil et autres foyers.
Le phénomène « enfants sorciers » a toujours eu de l’ampleur à Kinshasa malgré la promulgation de la loi portant protection de l’enfant. Pendant que nous écrivons ces lignes, des milliers d’enfants présumés sorciers sont victimes d’actes de violence dans les loges de certaines églises de réveil et autres foyers.
Ces enfants
le plus souvent sont livrés à des actes d’exorcisme allant de l’administration
des produits nocifs jusqu’au mauvais traitement. En dix ans d’existence, l’Asbl
« Oser la vie » en a fait aussi son cheval de bataille.
Elle s’est
investie dans la vulgarisation et la sensibilisation de la loi sur la
protection de l’enfant. Dans le même registre, elle a initié des programmes
d’encadrer des enfants souffrant de la maltraitance et en situation difficile.
Certains d’entre eux sont montés sur le créneau pour témoigner des bienfaits
des animateurs d’Oser la vie à leur égard.
A la lumière
de ses dix ans de bougies de l’Asbl « Oser la vie », son
coordonnateur Armand Osesa a dressé un bilan positif en termes de prise en
charge des enfants dits « sorciers ». D’après l’orateur, « Oser
la vie » a travaillé davantage dans la prise en charge scolaire de 50
enfants dits « sorciers ». Ces enfants sont scolarisés grâce au soutien
des parrains et marraines belges.
Saint Hervé M’BUY
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