Un
nouveau né vient de voir le jour dans l’échiquier médiatique congolais, il
s’agit de la revue « Femme d’Afrique ». Le lancement de ce nouveau
produit médiatique a eu lieu le mercredi 17 juillet dernier à Kinshasa en son siège dans la
commune de la Gombe à quelques encablures de la place de la gare centrale, immeuble Ben Simhon.
Ce
nouveau support médiatique est son numéro donc expérimental. Raison pour
laquelle Madame l’éditrice Christelle Mpongo Kuniongota a rassuré ses lecteurs
de croire à sa vision. Celle de faire de sa revue, une tribune pour la femme
africaine. Dans un environnement médiatique dominé par des tabloïds à forte
connotation politique et où la presse dite spécialisée tente de se frayer un
espace. L’éditrice Christelle Mpongo par sa revue « Femme d’Afrique »
tient aussi à y laisser ses empreintes.
« C’est
tout un challenge pour ma revue en quête de sa propre voie et qui se garde de
marcher sur les plates-bandes déjà déblayées », a laissé entendre
l’oratrice à la presse. Et, en optant pour la femme comme soubassement de son
contenu, son initiatrice espère contribuer à une requalification de la
perception négative dont cette dernière a toujours souffert dans les sociétés
africaines en proie aux us et coutumes encore vivaces.
Le
sens de l’engagement
La grande famille Femme d'Afrique |
Les
plumes de « Femme d’Afrique » viennent libérer les femmes africaines
de leur crainte de s’affirmer en public, en apportant leur savoir-faire. Ce
support médiatique vient donc apporter un vent nouveau, celui du leadership
féminin.
« Libérée
des contraintes lui imposées par la tradition, la femme des temps modernes veut
prouver qu’elle mérite un meilleur traitement social et une considération plus
grande. Elle est, en somme, le reflet de la modernité, des progrès de la
science et de la technologie soutenus par un renouvellement mental affranchi de
toute sorte de tabou » , a renchéri Christelle Mpongo dans son éditorial.
C’est
dans cette approche de chose que « Femme d’Afrique » fait sienne
cette lutte de la gent féminine en vue de son émancipation. Elle encourage les
femmes à assurer pleinement leurs responsabilités dans tous les domaines
d’activités où elles excellent. Pour la petite histoire, cette revue a une
vocation panafricaine. Elle s’intéresse aussi aux femmes d’ailleurs en vue de
développer une synergie dans l’optique de l’amélioration optimale du statut de
la femme africaine.
D’ailleurs
en son édition numéro 00, elle accorde une attention au dynamisme commercial
des femmes de deux rives, Kinshasa et Brazzaville qui, du reste, bouillonnent
d’initiative dans le monde des affaires, du marché central de Kinshasa jusqu’au
quartier marchand de Poto-Poto à Brazzaville.
Saint Hervé M'Buy et l'éditrice |
Ce
Magazine avant-gardiste immortalise des femmes entrepreneurs dans le domaine de
la communication, de médias et des Eglises à l’exemple du secret de l’ascension
de Nicole Dimbambu (journaliste à la RTNC), au parcours d’une journaliste
révolutionnaire, Nancy Odia. Elle fait aussi un clin d’œil à l’homme du mois,
un invité surprise. Bref, « Femme d’Afrique » tient compte aussi à
l’équilibre lié à l’approche dans ses articles.
A
la lumière de sa production expérimentale, « C’est un engagement que nous
prenons, à dater de ce jour, envers ces hommes et ces femmes qui nous ont fait
confiance, celui de ne jamais trahir leurs aspirations à se délecter d’un
travail de qualité… Aux uns et aux autres, nous leurs disons d’accorder une
chance à la revue Femme d’Afrique et de mettre les déficiences décriées dans ce
numéro expérimental sur le compte des balbutiements d’un nouveau-né », a
expliqué Madame l’éditrice Christelle Mpongo . Et, en toute humilité, elle a
fait siennes toutes les remarques et autres observations émises par certains
professionnels de médias soucieux de contribuer à l’avancement de cette jeune
entreprise.
Saint
Hervé M’Buy
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