Le Dr Denis Mukwege, président de la Fondation Panzi, qui gère la Cité de la joie, a encouragé ces femmes et filles à «lutter contre toute forme de violence». Il s’est dit satisfait « du changement qui s’est produit dans la vie de ces femmes».
«Quand elles sont arrivées ici, elles n’avaient pas le courage de nous regarder dans les yeux. Il y en a qui ne savaient même pas marcher. Il y en a que j’ai accueillies à l’hôpital, paralysées. Mais quand je les vois danser, je compte sur elles. Si nous avons échoué au sommet, nous pouvons réussir à la base», a-t-il affirmé.
L’une de ces femmes, Wakubenga Georgette, s’est dit satisfaite et reconnaissante de cet encadrement.
«Nous avons la joie et nous savons que nous sommes capables de faire quelque chose dans notre communauté», a-t-elle affirmé.
Pour Christine Deschriver, responsable l’ONG V-Day, qui a assuré l’encadrement de ces femmes, il revient maintenant au pouvoir public de les prendre en charge dans leurs milieux d’origine.
«Je sais que tout est urgent tout est prioritaire au Congo, mais ils doivent mettre ça en tête de liste parce que trop, c’est trop. Aujourd’hui, on a des enfants même de deux ans [qui sont violés]. C’est inadmissible, c’est insupportable», a-t-elle affirmé.
Un autre groupe de victimes de violences sexuelles arrivera dans deux semaines dans la Cité de la Joie de Panzi, pour la 4e session de ce projet.
Radiookapi/Congo création active
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